Sept personnalités ont été canonisées par le pape Léon XIV

Image d'illustration. Vue panoramique sur la basilique Saint-Pierre à Rome sous un ciel bleu clairADN
Ce dimanche, le pape Léon XIV a officiellement canonisé sept personnalités aux profils singuliers, parmi lesquelles figurent plusieurs religieuses ainsi qu’un prêtre autrefois réputé pour son passé sataniste, désormais élevés au rang de saints par l’Église catholique.
Tl;dr
- Sept nouveaux saints canonisés, issus de divers continents.
- Première canonisation pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
- La cérémonie présidée par le pape Léon XIV au Vatican.
Une cérémonie hautement symbolique au Vatican
Ce dimanche 19 octobre 2025, la place Saint-Pierre du Vatican a vibré au rythme d’une messe solennelle où le pape Léon XIV a proclamé sept nouvelles figures comme saints de l’Église catholique. Il s’agit de la deuxième cérémonie de canonisation organisée par le souverain pontife américain, depuis son accession à la tête de l’Église le 8 mai.
Après avoir déjà inscrit en septembre les noms de Carlo Acutis, surnommé « geek de Dieu », et de Pier Giorgio Frassati, autre modèle de charité, Léon XIV poursuit une dynamique qui ne laisse personne indifférent.
Des profils et des parcours hors normes
Parmi les nouveaux saints, certains incarnent des histoires aussi diverses que marquantes. Pour la première fois, la Papouasie-Nouvelle-Guinée sera honorée avec la canonisation de Peter To Rot (1912-1945), laïc exécuté par les Japonais à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le cortège comprend également Ignazio Choukrallah Maloyan, évêque arménien martyrisé en 1915 pour avoir refusé d’abjurer sa foi sous pression ottomane.
La liste ne s’arrête pas là :
- Bartolo Longo, ancien avocat devenu prêtre satanique avant de revenir à la foi catholique et fonder le sanctuaire pontifical du Rosaire à Pompéi ;
- José Gregorio Hernandez Cisneros, médecin vénézuélien surnommé « médecin des pauvres », déjà très vénéré dans son pays ;
- Maria Carmen Elena Rendiles Martinez, religieuse vénézuélienne née sans bras gauche, fondatrice d’une congrégation et désormais première sainte du Venezuela ;
- Vincenza Maria Poloni, pionnière italienne des soins hospitaliers ;
- Maria Troncatti, missionnaire ayant consacré sa vie aux populations indigènes d’Équateur.
Un processus exigeant, entre foi et reconnaissance universelle
Accéder à la sainteté dans l’Église catholique, ce n’est pas une mince affaire. La canonisation – ultime étape après la béatification – requiert patience et rigueur : il faut être décédé depuis au moins cinq ans, avoir mené une vie chrétienne irréprochable et pouvoir attester d’au moins deux miracles.
Tout cela sous l’œil attentif du pape, seul habilité à valider ce parcours d’exception.
Vers une Église toujours plus universelle ?
Ces nouvelles canonisations témoignent d’une volonté manifeste d’ouvrir l’horizon du sacré : diversité géographique accrue, profils atypiques… Le message lancé par le pape Léon XIV résonne comme un appel à regarder vers les marges autant que vers le centre.
Si chaque saint évoque un engagement singulier, tous rappellent aussi combien l’Église catholique cherche aujourd’hui à inscrire son histoire dans celle du monde.