Sénat : Jean-Pierre Bel quittera la présidence en septembre
C'est dans sa tribune publiée dans Le Monde que le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a annoncé qu'il quittera ses fonctions en septembre
Jean-Pierre Bel, le président socialiste du Sénat, annonce dans une tribune publiée dans Le Monde, mercredi 5 mars, qu’il quittera ses fonctions en septembre, après les élections sénatoriales. “Je ne serai pas candidat pour exercer pendant six ans supplémentaires, un nouveau mandat“, déclare-t-il. Il s’agit pour l’homme politique d’un “choix personnel très ancien“. “On ne peut pas s’en tenir à proclamer des principes, il faut être capable de se les appliquer et, d’abord, ne pas se considérer comme propriétaire de ses mandats“, explique-t-il.
Élu en octobre 2011, le bilan de Jean-Pierre Bel est mitigé. Le président du Sénat a en effet dû jouer les équilibristes pour faire passer les lois proposées par le gouvernemennt, parfois sans succès comme avec la réforme des retraites, car les socialistes ne bénéficient pas de la majorité au Sénat.
Sénat : une présidente déjà très convoitée
Le Sénat va donc devoir désigner un successeur au deuxième personnage de l’Etat. A gauche, plusieurs profils sont envisageables. A commencer par celui du sénateur (PS) de Côte-d’Or et maire de Dijon, François Rebsamen, qui préside depuis 2011 le groupe socialiste au Sénat. Autres prétendants possibles : François Patriat, élu socialiste, lui aussi de Côte-d’Or, ou le président du Parti radical de gauche et sénateur de Tarn-et-Garonne, Jean-Michel Baylet.
A droite, le sénateur des Yvelines (UMP) Gérard Larcher a déjà annoncé sa candidature. Celui qui fut président du Sénat de 2008 à 2011 a confirmé au Monde qu’il avait bien l’intention de reconquérir la présidence de l’institution si elle basculait à droite en septembre. « Je déposerai ma candidature en cas de primaires », a-t-il déclaré le 4 février dernier.