Seine-Saint-Denis : un chien mortellement poignardé
Jeudi après-midi à Bobigny, un American Bully est mort après avoir reçu plusieurs coups de couteau en pleine rue. L'agresseur présumé, qui a reconnu les faits, a été interpellé et placé en garde à vue.
Le drame est survenu en pleine à rue, jeudi après-midi, à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Il était aux alentours de 17h00, relate Le Parisien, quand un homme s’en est pris à un chien, un American Bully nommé Charo. Plusieurs coups de couteau ont été assénés à l’animal, qui a ensuite été transporté par des passants à la clinique vétérinaire de Bobigny avant de s’éteindre dans la soirée. Une habitante du quartier, qui défend la cause animale, a alerté l’association Stéphane Lamart – Pour la défense des droits des animaux. Laquelle a depuis porté plainte contre X pour “acte de cruauté” sur un chien.
Chien poignardé à mort : l’auteur des coups serait le propriétaire de l’animal
Les propos de l’habitante laissaient entendre que l’auteur des coups de couteau serait le propriétaire du chien : “Je n’ai pas directement vu la scène, mais d’après ce qu’on m’a rapporté, l’homme s’en est pris au chien, sans que les passants comprennent pourquoi. Les badauds ont alors appelé la police. Lorsque les forces de l’ordre sont arrivées sur place, l’agresseur n’a pas compris pourquoi on l’embarquait. On ne sait pas comment il a justifié cet acte, peut être un coup de folie. Apparemment, il aurait pleuré en disant aux policiers : ‘j’ai tué mon chien’.”
Le chien est le meilleur ami de l'homme mais l'inverse est-il vrai ?
Les👮♂️locaux de Bobigny ont interpellé un individu ayant, avec un couteau, blessé un chien dont il en avait temporairement la garde.
Chien transporté chez un vétérinaire dans un état critique.
Individu en GAV. pic.twitter.com/FWR0t83vib— Préfecture de Police (@prefpolice) July 25, 2020
Le suspect placé en garde à vue
La préfecture de police a confirmé que le suspect avait la garde temporaire du chien. Un homme à l’âge non précisé et qui a été placé en garde à vue. Pour rappel, toute personne se rendant coupable de sévices ou d’actes graves envers un animal encourt un maximum de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.