Seine-Saint-Denis : il frappe sa demi-sœur à coups de marteau avant de tenter de se suicider avec une scie électrique
Lundi à Vaujours, en Seine-Saint-Denis, un homme d'une vingtaine d'années a asséné plusieurs coups de marteau à sa sœur avant de tenter de se suicider à l'aide d'une scie électrique. La jeune femme a été hospitalisée dans un état critique alors que son frère ne présente pas de risque vital.
Les faits se sont produits lundi en fin de matinée à Vaujours, commune de Seine-Saint-Denis. Peu avant midi, un homme d’une vingtaine d’années aurait ainsi agressé sa demi-sœur de 24 ans au domicile familial. Armé d’un marteau, il se serait livré à ces violences alors que sa victime se trouvait encore dans son lit.
Plusieurs coups auraient été portés au visage, d’après ce que rapportent nos confrères du Parisien. Après cela, le jeune homme aurait tenté de mettre fin à ses propres jours en se tranchant la gorge à l’aide d’une scie électrique. Et de poursuivre en appelant la police pour confesser le “meurtre” de sa demi-sœur et “son intention de se suicider”. Quand les forces de l’ordre arrivent sur place, le suspect tenait encore le marteau tâché de sang.
La demi-sœur dans un état critique, l’agresseur présumé hors de danger
Ces deux personnes ont ensuite été transportées vers deux hôpitaux de la capitale. Présentant des plaies au visage, la jeune femme a été admise dans un état critique, tandis que son agresseur présumé ne présente pas de risque vital aux dernières nouvelles.
Le jeune homme n’avait pas de pathologie mentale identifiée
Comment expliquer un tel acte ? Les premiers éléments de l’enquête attestent que le suspect n’avait pas de pathologie mentale identifiée. Un double drame qui a notamment pu surprendre un voisinage peu habitué à une telle agitation.
Un riverain confie ainsi qu’“il ne se passe jamais rien dans ce lotissement. C’est la première fois qu’on voit une telle agitation. De temps en temps, on entend parler de cambriolages, mais rien de plus”. Un autre a déclaré au sujet des deux victimes qu’elles appartiennent à “une famille discrète, comme les autres, dont on n’entend jamais parler”. Dans ces circonstances, les enquêteurs vont vraisemblablement s’appuyer sur les déclarations de l’agresseur présumé et de sa victime pour tenter d’y voir plus clair.