Seine-Saint-Denis : une chienne retrouvée morte dans un sac poubelle jeté dans un étang
Le week-end dernier, une chienne a été découverte morte en Seine-Saint-Denis, enfermée dans un sac poubelle lui-même jeté dans un étang. Un appel à témoins a été lancé sur les réseaux sociaux pour aider à retrouver les auteurs des faits.
C’est un sort difficilement imaginable qui a été réservé à une chienne de 3 à 4 ans, dont le corps sans vie a ainsi été retrouvé le week-end dernier au fond d’un étang de Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. L’animal, de type Staff, avait été enfermé dans un sac poubelle.
Des marques observées aux niveaux du museau, des yeux et de la bouche laissent penser à des coups assénés à la bête, laquelle aurait également été étouffée à l’aide d’un sac plastique. À l’heure actuelle, aucun élément ne permet d’identifier le ou les auteurs de cet “acte de cruauté”. C’est d’ailleurs à ce titre que deux associations de défense des animaux, “Les sales gosses” et l’”Association Stéphane Lamart”, ont déposé plainte.
Chienne retrouvée morte au fond d’un étang : deux plaintes déposées
Les analyses des images de vidéosurveillance devraient permettre de renseigner sur la ou les personnes ayant jeté le sac dans l’étang. Le Parisien ajoute qu’un appel à témoins a été lancé dans le même temps sur les réseaux sociaux afin d’aider les autorités dans leurs investigations.
Sylvie est une bénévole de l’association “Les salles gosses” ayant assisté à l’extraction du corps. Elle ne s’explique pas les multiples sévices imposés à l’animal : “J’ai pleuré toute l’après-midi, c’est ignoble. Qu’ils lui laissent au moins une chance. Là, ils ne voulaient pas qu’on la retrouve”.
L’animal aurait été utilisé pour réaliser des portées
Si la chienne n’a pas pu être identifiée, elle est apparue les “mamelles très gonflées”. Les premières constations semblent attester d’une victime qui était une “chienne de reproduction”, c’est-à-dire d’une chienne utilisée par ses propriétaires pour réaliser des portées pendant trois ou autre ans.
“Quand la chienne est moins performante, ils s’en débarrassent“, indique le fondateur de la première association Arnaud Sabbri. Et quand bien même “la reproduction est interdite pour les chiens de catégorie 1” selon Jérôme Cordier, la pratique demeure néanmoins “très courante” dans le 93.