Seine-et-Marne : il bat son chiot et diffuse la vidéo sur Snapchat, l’animal saisi par la police
Un chiot de quatre mois vient d'être remis par la police à la Fondation Assistance aux Animaux après que celle-ci a découvert une vidéo dans lequel le propriétaire battait son animal. Une plainte a par ailleurs été déposée.
Sans cette vidéo, ces faits de maltraitance n’auraient possiblement pas été révélés au grand jour, mais qui sait si la diffusion ultérieure de ces images n’a pas motivé ces violences ? Sur une vidéo récemment diffusée sur le réseau Snapchat, on y voyait un chiot tenu par le cou et frappé à plusieurs reprises par son propriétaire à l’aide d’une ceinture.
À la vue de ces images, la Fondation Assistance aux Animaux a porté plainte vendredi pour “acte de cruauté” et délivré aux autorités les informations nécessaires à l’identification du maître de l’animal. Lequel a depuis été saisi par la police et confié aux bons soins du refuge de Villevaudé, en Seine-et-Marne.
Violentée par son maître, une femelle chiot confiée à un refuge
Naya est une American Staffordshire femelle de quatre mois. Citée par nos confrères du Parisien, Anne-Claire Chauvancy, Responsable Protection Animale au sein de la fondation, explique que la bête “porte encore les traces des coups et est extrêmement craintive”. Ainsi, elle “s’aplatit au moindre bruit”.
Il convient de rappeler que c’est également la Fondation Assistance aux Animaux qui avait recueilli Gucci, ce chien traîné le mois dernier par un scooter à Bobigny. Depuis incarcéré pour ces faits, le propriétaire de l’animal passera en jugement ce mois-ci.
Entre 5 à 6 animaux de cette race récupérés chaque semaine par la fondation
Par voie de communiqué, la fondation fait entendre son intention, pour chacune de ces affaires, de “faire appliquer les sanctions pénales encourues à l’auteur des faits honteux et passibles de 30.000 euros d’amende et de deux ans de prison ferme”.
La responsable ajoute que la race des American Staffordshire est tristement prisée ces derniers temps pour des cas de violences : “En ce moment, on en récupère cinq ou six par semaine”. Chaque année, la fondation ouvre 700 enquêtes et recueille 800 animaux traités.