Seine-Maritime : un bébé de 6 mois brûlé au 3e degré durant sa sieste à la crèche
Lundi matin à Offranville, en Seine-Maritime, une fillette de 6 mois qui faisait sa sieste à la crèche a été brûlée au 3e degré. En se retournant, l'enfant se serait retrouvée avec une main contre le radiateur.
Les faits ont eu lieu lundi matin à la crèche municipale d’Offranville, en Seine-Maritime. Il était exactement 9h05 quand une fillette de six mois a été mise à la sieste. En se rendant une nouvelle fois dans le dortoir dix minutes plus tard et conformément à la réglementation, le personnel a découvert ce bébé en pleurs. Il venait en effet de se brûler la main après un contact avec le radiateur, relate Les Informations Dieppoises.
Fillette brûlée au 3e degré à la crèche : “le personnel a fait son devoir” dans la réaction
Imelda Vandecandelaere, maire de la commune, assure que “le personnel a fait son devoir”. Elle ajoute que les employées “ont appelé le SAMU, qui a dit de mettre une compresse froide sur la main de la petite, puis elles ont appelé les parents pour qu’ils viennent la chercher”. Admise aux urgences de l’hôpital de Dieppe, la fillette a reçu le diagnostic d’une main brûlée au 3e degré. Sa mère s’est immédiatement rendue à ses côtés.
Des lits désormais plus loin
Le bébé se trouvait dans un lit à barreaux à proximité immédiate d’un radiateur que l’on nous dit brûlant. C’est en se retournant, en passant du dos à une position sur le côté, que la fillette aurait vu son bras passer entre les barreaux et atteindre le radiateur. La grand-mère déplore avec vigueur la sécurité toute relative déployée pour l’enfant : “La petite était couchée dans un lit placé contre le radiateur sans aucune protection.. Ce n’est pas normal ! Est-ce que c’est de l’incompétence, de la négligence ?” L’élue d’Offranville souligne qu’il s’agit du premier incident de ce genre observé en vingt ans depuis que la crèche a ouvert ses portes. Si elle indique bien que suite à cet accident, les lits ont été poussés “pour éviter que ça ne se renouvelle”, les grand-parents de la victime demandent à ce que justice soit faite. Dans cette optique, il est envisagé que la famille fasse connaître l’affaire au procureur de la République.