Seine-Maritime : admirateur d’Hitler, il aurait voulu commettre une tuerie de masse le jour de son anniversaire
Vendredi, un jeune seinomarin a été mis en examen et écroué pour “association de malfaiteurs terroriste criminelle”. Admirateur d'Adolf Hitler, il projetait a priori de commettre une tuerie de masse dans son ancien lycée et une mosquée le jour de l'anniversaire de feu le dictateur.
Mardi, un jeune majeur originaire de Seine-Maritime a été interpellé, avant d’être mis en examen vendredi et placé en détention provisoire pour “association de malfaiteurs terroriste criminelle”. Admirateur d’Adolf Hitler, il souhaitait visiblement lui rendre hommage le jour de l’anniversaire de ce dernier en commettant une tuerie de masse dans son ancien lycée et une mosquée. Les autorités, rapporte Le HuffPost, avaient commencé à s’intéresser au profil de ce jeune homme car ce dernier était en lien, sur une boucle Telegram, avec une jeune Biterroise mise en examen et écrouée début avril. Elle aurait réfléchi à un projet d’attentat contre une église dans l’Hérault.
Soupçonné d’avoir projeté une tuerie de masse, il aurait été sexuellement agressé
Dans des échanges repérés sur les réseaux sociaux, le jeune homme ne cachait pas sa fascination pour Adolf Hiltler. D’après une source proche du dossier, le Seinomarin avait l’intention de se livrer à une tuerie de masse dans son ancien lycée et une mosquée environnante, et ce le 20 avril prochain, soit la date d’anniversaire du dictateur défunt. Son domicile perquisitionné, y ont été découvertes des armes incluant des armes de chasse, des munitions et des couteaux. Dans vingt cahiers, le suspect faisait référence à Adolf Hitler mais également à l’auteur de la tuerie de 2011 en Norvège. Il y mentionnait également l’agression sexuelle dont il aurait été victime plus jeune et du harcèlement subi lors de sa scolarité.
Un autre homme mis en cause par le suspect
Durant sa garde à vue, le jeune suspect a parlé d’un autre homme qui était lui aussi en lien avec la mise en cause de Béziers. Tous deux seraient “frères d’armes” et envisageaient un double projet de tuerie de masse. En août dernier, ce deuxième homme avait été mis en examen pour “non-dénonciation de crime”, mais son implication dans un projet de tuerie de masse reste à prouver.