Seine-et-Marne : deux policiers mis en cause dans des faits de pédophilie sur la fille de l’un d’eux
En fin de semaine passée en Seine-et-Marne, deux policiers ont été placés en garde à vue pour attouchements, actes de pédophilie et complicité. L'un d'eux aurait ainsi abusé de la fille mineure de sa collègue et ce sur plusieurs années.
En fin de semaine dernière, un policier, numéro 2 de l’organisation syndicale Alliance en Seine-et-Marne, a été placé en garde à vue. Il est ainsi suspecté d’avoir abusé de la fille mineure de sa collègue et ce pendant plusieurs années. La mère de la victime a d’ailleurs également été placée en garde à vue. Les deux fonctionnaires sont actuellement mis en cause pour attouchements, actes de pédophilie et complicité, rapporte Le Parisien.
Deux policiers mis en cause pour pédophilie : l’alerte donnée par l’école
Le principal suspect a été placé en garde à vue jeudi soir, puis déféré, mis en examen et placé en détention provisoire. Quant à sa collègue, déléguée syndicale dans la même organisation, elle devrait faire l’objet “d’une information judiciaire” qu’a confirmée le parquet de Melun. Les autorités auraient été alertées par l’école de la victime, cette dernière, aujourd’hui adolescente, s’étant ainsi confiée sur les sévices qu’elle aurait subis.
Un “grand manipulateur” selon d’anciens collègues
La jeune fille aurait subi des abus avant ses 15 ans, et une source proche de l’affaire de supposer que le suspect n’ait pas agi seul. Un ancien “proche” du principal mis en cause ne cache d’ailleurs pas son appréhension sur ce que pourrait révéler l’enquête dans ses prochaines avancées : “Les premiers éléments dont nous avons eu connaissance laissent apparaître une affaire vraiment sordide, j’espère qu’on ne remontera pas sur un réseau”. Trois anciens collègues du policier écroué le qualifient de “grand manipulateur, et il a fait jouer ses réseaux privés à chaque fois pour rebondir”. Après une extension de sa garde à vue, la collègue du principal suspect a été laissée libre. “Elle pourra préparer sa défense”, indique l’un de ses collègues qui ajoute n’avoir “aucun doute sur sa probité, même si elle a pu être manipulée”. Lundi, les téléphones et ordinateurs des suspects étaient en cours d’exploitation par les enquêteurs.