Seine-et-Marne : Deux policiers en garde à vue sous fond d’affaire pédophile
Les deux suspects étaient très impliqués au sein de l’organisation syndicale Alliance. C’est la jeune victime de 15 ans, fille de l’un des suspects, qui a alerté sur les attouchements subis pendant plusieurs années.
De l’aveu même de ses anciens collègues, le principal suspect dans cette affaire était « un grand manipulateur » et avait « un côté un peu bizarre ». En Seine-et-Marne deux policiers ont été placés en garde à vue pour des soupçons d’attouchements, de complicité et d’actes de pédophilie sur une jeune mineure de 15 ans, fille de l’un des suspects. Une affaire particulièrement sensible qui aurait duré plusieurs années.
Une affaire « sordide »
L’information a été révélée par Le Parisien. Les deux suspects sont très impliqués dans les organisations syndicales de la Police nationale de Seine-et-Marne. Il s’agit d’un homme qui a notamment occupé la place de numéro 2 du syndicat Alliance. Ce dernier a été placé en garde à vue puis mis en examen et placé en détention provisoire. Il aurait abusé pendant plusieurs années de la fille de sa collègue occupant elle aussi des fonctions au sein du même syndicat. Une collègue placée en garde et visée par une information judiciaire. Elle a été laissée libre, mais reste toujours mise en cause pour une éventuelle complicité qui reste à établir.
Selon une source proche de l’enquête, les actes pédophiles auraient débuté il y a plusieurs années bien avant les 15 ans de la victime. Les enquêteurs craignent que cette dernière ait été violée par d’autres personnes. Les enquêteurs évoquent la possibilité d’avoir découvert un réseau et n’être qu’au début d’une affaire particulièrement « sordide ».
La victime dévoile les faits à l’école
L’enquête a été ouverte suite au signalement effectué par l’école de la victime présumée. L’adolescente s’y était confiée sur les attouchements qu’elle subissait depuis plusieurs années.
Une source proche du dossier indique que de nouvelles interpellations et auditions pourraient avoir lieu dans les jours à venir. Les téléphones portables et autres équipements informatiques des suspects sont actuellement exploités par les enquêteurs.