Seine-et-Marne : deux hommes mis en examen pour l’attaque à main armée d’un diplomate congolais
Deux hommes ont été mis en examen pour l'attaque à main armée d'un diplomate congolais, survenue en octobre 2015 en région parisienne. Plus de 900 000 euros avaient alors été dérobés. Une partie de cette somme pourrait avoir été retrouvée.
La semaine passée, trois hommes de 30 à 40 ans ont été interpellés en région parisienne par la brigade de répression du banditisme. Nos confrères de franceinfo, s’appuyant sur les informations d’une source proche du dossier, rapportent que ce trio était ainsi soupçonné d’avoir pris part à l’attaque armée d’un diplomate congolais en octobre 2015. L’agression avait elle aussi eu lieu en région parisienne, et plus précisément en Seine-et-Marne.
Plus de 900 000 euros avaient été volés à un diplomate congolais en octobre 2015
Ce jour-là, alors qu’il s’apprêtait à regagner son domicile de Roissy-en-Brie avec son fils, un employé de l’ambassade de la République du Congo en France s’était fait braquer par deux hommes à l’aéroport de Roissy. Les agresseurs, qui avaient suivi le diplomate en voiture, étaient repartis avec une valise contenant plus de 900 000 euros. Une somme qui apparaissait en euros et en francs CFA et qui était destinée à payer les employés de plusieurs ambassades congolaises en Europe. Une enquête avait alors été ouverte et confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris et à la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) de Versailles.
Les suspects démentent leur implication
Grâce notamment à la description détaillée fournie par les victimes, trois individus déjà connus des services de police ont donc été récemment appréhendés. Tous ont démenti avoir pris part à l’attaque. Des perquisitions ont toutefois permis la saisie de trois armes de poing et de plus de 130 000 euros en liquide. On ignore si cette somme provient, en partie, de la valise volée. L’un des mis en cause a depuis été libéré. Les deux autres, mis en examen pour “vol à main armée en bande organisée” et “association de malfaiteurs”, ont quant à eux été placés en détention provisoire.