Seine-et-Marne : dénutris et maltraités, 129 animaux saisis dans une ferme
Jeudi dernier à Saint-Ouen-en-Brie, en Seine-et-Marne, la gendarmerie a saisi 129 animaux dans une ferme où ils étaient dénutris et maltraités. Les gérants d'une entreprise d'évènementiel ont été placés en garde à vue.
C’est au cours d’une perquisition opérée le jeudi 11 mars dernier dans une ferme de Saint-Ouen-en-Brie (Seine-et-Marne) que les gendarmes ont saisi 129 animaux. Ces bêtes apparaissaient ainsi dénutries et maltraitées. Parmi elles, énumère La République de Seine et Marne, “trois iguanes, quatre boas, un python, une mygale, une araignée togona et des tortues”. Pour commencer, leurs propriétaires, un couple de gérants d’une entreprise d’évènementiel, ne disposaient pas des autorisations requises pour détenir ces catégories d’animaux.
129 animaux saisis dans une ferme : un cadavre trouvé dans un congélateur
En plus de ces illégales possessions, les gérants sont également soupçonnés de n’avoir pas offert des conditions d’hygiène décentes à ces animaux. Tout était parti d’investigations conduites par plusieurs partenaires du Comité opérationnel départemental anti-fraude (CODAF). Les observations relevées ont ensuite mené à cette intervention des gendarmes spécialisés de la cellule de lutte contre le travail illégal et les fraudes (CELTIF). La perquisition a aussi donné lieu à une macabre découverte, celle d’un cadavre d’animal dans un congélateur.
Un couple de gérants en garde à vue, un ex-employé entendu
Les gérants, nés en 1958 et 1962, ont été placés en garde à vue. Un ex-employé a été entendu par les autorités, et selon lui, il ne travaillait pas en conformité avec le code du travail. On nous précise que la société d’évènementiel en question organisait des prestations d’animaux, et que sur sa première année, elle détenait un certificat de capacité. Une source proche de l’affaire poursuit en indiquant que “par la suite, ce certificat n’a jamais été renouvelé. Ainsi, la structure qui était en règle au départ n’était plus autorisée à détenir certaines catégories animales non-domestiques, telles que les reptiles et les araignées. Ceux-ci étaient élevés dans des conditions de stockage non-réglementaires.” Les bêtes ont depuis été récupérées par la Fondation Brigitte Bardot et l’association Stéphane Lamart.