Sarthe : son gendre ne finit pas le “cubi”, il menace de le frapper avec une batte de baseball
Dans la nuit de samedi à dimanche à Juigné-sur-Sarthe, dans la Sarthe, un homme a été menacé à la batte de baseball par son beau-père qui tenait ainsi à ce qu'il "finisse le cubi". Soit un contenant refermant généralement du vin.
Dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 mars, un drame a failli se nouer dans une habitation de Juigné-sur-Sarthe, dans la Sarthe. Un homme et son beau-père enchaînent les verres d’alcool au domicile du premier. À un moment donné, le beau-fils aurait fait semblant de gagner sa chambre, et le beau-père de l’avoir retenu pour “finir le cubi”, contenant renfermant généralement du vin.
Une requête que décline finalement le beau-fils, qui part alors se coucher auprès de sa compagne. Mais pouvait-il se douter que son refus avait contrarié son beau-père au point de motiver ce dernier à s’en venger ? Nos confrères des Nouvelles de Sablé rapportent ainsi que le beau-père s’est emparé d’une batte de baseball et s’est présenté dans la chambre du couple.
Son beau-père semble vouloir le frapper à la batte, il réplique avec ses poings
La compagne a depuis raconté que son père avait levé sa batte comme s’il s’apprêtait à frapper son beau-fils avec. Une issue qui n’a malgré tout pas eu lieu. Mais le gendre de l’homme de 49 ans n’a pas apprécié l’amorce du geste et s’est ainsi jeté sur son beau-père pour lui asséner des coups de poing, sans éviter ceux du quadragénaire.
Les dégâts ont visiblement été plus importants pour le beau-père car six jours d’incapacité totale de travail (ITT) lui ont été prescrits, contre deux pour son gendre.
Six mois ferme
Lundi après-midi, le beau-père comparaissait devant le tribunal correctionnel du Mans. Le prévenu, qui est apparu le visage tuméfié, a regretté son geste qu’il a justifié par une consommation excessive d’alcool. Déjà condamné pour des faits de violence, il a ici écopé de six mois de prison ferme, une peine assortie d’une mise à l’épreuve.
Le quadragénaire devra se soumettre à des soins et indemniser son gendarme aux titres de préjudices moral et physique.