Nicolas Sarkozy compare la politique au cyclisme
Nicolas Sarzoky s'est livré dans les colonnes du Parisien magazine sur un terrain sur lequel on ne l'attendait pas forcément : le vélo. Il aborde aussi les craintes de sa femme, Carla Bruni, à chaque fois qu'il prend le guidon de son vélo.
En cette période de Tour de France, cette une du Parisien magazine devrait apparaître à-propos. Sauf qu’elle ne manque pas d’interloquer, représentant en effet l’ancien exécutif Nicolas Sarkozy sur un vélo, pour une “interview exclusive” accordée à la revue par celui qui se qualifie tel un “grimpeur”. Au programme, pas de politique (à priori), que du sport, et en particulier du vélo.
Et puisque l’on parle du Tour de France, Nicolas Sarkozy a rappelé dans les colonnes du magazine le rôle qu’il a joué en 1998 alors que l’évènement cycliste n’était pas loin d’être compromis en raison de l’affaire Festina (avec notamment l’éviction de Richard Virenque du Tour de France) : “Le Monde demande l’annulation du Tour. Moi j’appelle Jean-Marie Leblanc [ndlr : directeur du Tour de France entre 1989 et 2006] et je lui dis, ‘Je veux venir. Le Tour on n’y touche pas’… Et on n’était pas nombreux à vouloir monter dans sa voiture cette année-là !”
Nicolas Sarkozy : un “grimpeur” plus affuté que Richard Virenque ?
Sur un plan plus personnel, le prédécesseur de François Hollande a confié brûler “de 1 700 à 1 800 calories par sortie”, en indiquant de même qu’il surveille sa ligne. Nicolas Sarkozy se permet au passage d’égratigner un retraité de la discipline, Richard Virenque, en déclarant que celui-ci “s’est épaissi au niveau des épaules”, ce qui n’est donc apparemment pas le cas du leader de l’ex-UMP.
Carla Bruni angoissée par les sorties à vélo de son mari
Sa pratique du vélo semble néanmoins provoquer des craintes chez sa femme Carla : “Je prie pour que ma femme ne voie pas ces images car elle est angoissée quand je sors à vélo.” Et si d’aventure Nicolas Sarkozy devait cesser de monter à vélo pour apaiser les peurs de sa compagne, il n’en oublierait alors probablement pas pour autant de conserver en lui les “valeurs véhiculées par les cyclistes”, des valeurs qu’il avoue aimer : “le travail, l’effort, le courage, la proximité, aller au bout de la souffrance”.