Un salarié de Thalès licencié pour avoir répondu à des moqueries en montrant ses fesses
Après avoir montré ses fesses au sein de l'entreprise pour répondre aux moqueries de ses collègues, un salarié de Thalès a été licencié pour faute grave. La CGT souhaite aujourd'hui sa réintégration, estimant que l'homme est victime d'un "complot".
La CGT a communiqué mercredi sur le licenciement pour faute grave d’un salarié de Thalès, ainsi remercié pour avoir montré ses fesses au sein de l’entreprise pour répondre aux moqueries de ses collègues. Le syndicat parle d’un “complot”.
L’homme travaillait dans l’usine d’armement Thales LAS France à la Ferté-Saint-Aubin (Loiret). Sa tâche était de peindre des obus en atelier, lequel est composé de cinq personnes. Ce salarié, a indiqué la CGT, est un habitué des blagues “en dessous de la ceinture”.
Moqué pour sa perte de poids, il montre ses fesses à ses collègues de travail
Un jour, alors que cet employé subit les moqueries de ses camarades de travail pour une perte de poids qui lui fait ainsi perdre son pantalon, le salarié leur répond en baissant son vêtement, découvrant par la même occasion ses fesses. La scène est immortalisée puis envoyée sur le portable du responsable des ressources humaines.
Apparemment loin d’apprécier le trait d’humour de leur collègue, cinq autres employés prennent la plume et le dénoncent dans un courrier commun pour “attitude inadmissible et propos à connotation sexuelle”. Le salarié ainsi incriminé a été mis à pied pendant dix jours avant d’être licencié le 9 janvier dernier pour faute lourde.
La CGT dénonce un “complot”
Dans des propos rapportés par Le Parisien, une responsable CGT évoque une décision disproportionnée, tout en soulignant le danger de voir des employés se liguer pour appeler au renvoi d’un collègue “Ce salarié, qui est depuis quatre ans dans l’entreprise, était coutumier des blagues graveleuses mais il ne méritait pas une telle sanction. Cela n’avait rien de gravissime. Nous dénonçons un complot. Si les salariés d’une entreprise aident le patron à faire le ménage, cela devient inquiétant”.
Le syndicat appelle à la réintégration du salarié limogé, alors que ce dernier a pour sa part déposé une plainte auprès de la gendarmerie pour atteinte au droit à l’image.