Saint-Nazaire : un ex-enseignant poursuivi pour des relations sexuelles avec des mineurs
Mardi, un ancien enseignant comparaissait devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire. Cet homme de 46 ans qui officiait dans un lycée de la ville était notamment poursuivi pour "atteintes sexuelles sur mineurs" et "corruption".
Mardi, un ancien profession d’un lycée de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) comparaissait devant le tribunal correctionnel de la commune pour des faits s’étant déroulés entre 2009 et 2017. Pendant cette période, cet homme aujourd’hui de 46 ans aurait ainsi couché avec des mineurs dont deux de ses élèves. Ouest-France écrit que le prévenu a reconnu les faits, observés avec des adolescents d’environ 14 ans qui, selon lui, « étaient demandeurs ». Des rapports sexuels qui auraient même eu lieu « à de multiples reprises ».
Le professeur contactait des ados sur des sites pour adultes en mentant sur son âge
L’accusé prenait contact avec des adolescents qui fréquentaient les mêmes sites homosexuels que lui. Pour ce faire, il se servait d’un faux nom et prétendait avoir 18 ans. Plusieurs adolescents ont accepté de le rencontrer dans un appartement où, lors de soirées, ses occupants se livraient à des actes sexuels ou n’étaient que spectateurs. Ces jeunes reconnaissent aujourd’hui avoir été sous « l’emprise du professeur et n’avoir pas osé dire non » aux moments concernés.
L’avocat du prévenu assure que son client n’est plus pédophile
Chez le quadragénaire ont été retrouvés plusieurs milliers de photos et des centaines de vidéos à caractère pédopornographique. Pour son avocat Me Morgan Loret, l’homme n’est toutefois « plus le même » après 6 mois d’incarcération et ses 18 mois passés sous la contrainte d’un bracelet électronique : « Pédophile, il a été, pédophile il ne l’est plus ». Et le défenseur de l’ex-enseignant d’avoir pointé la responsabilité des parties civiles qui, selon lui, n’auraient également « pas dit toute la vérité dans cette affaire ».
France Bleu Loire Océan ajoute que le prévenu a demandé pardon aux victimes, qu’il a quitté Saint-Nazaire et qu’il exerce désormais une autre activité. Le ministère public a requis à son encontre cinq ans de prison dont trois avec sursis, une obligation de soins, une interdiction définitive d’exercer auprès de mineurs et une inscription au Fijais (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes). Le jugement est attendu pour le mardi 26 novembre prochain.