Saint-Brieuc : récidiviste, il est écroué pour de graves violences sur sa compagne
Mardi à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor, un homme a été placé en détention provisoire pour de graves violences commises sur sa compagne. Il est apparu que lors des faits, tous deux étaient alcoolisés et que la femme aurait répliqué.
Il y a de cela environ un mois, cet homme et cette femme se rencontraient à l’hôpital psychiatrique de Bégard, dans les Côtes-d’Armor. Après s’être mis en couple, ces deux personnes ont connu un week-end dernier particulièrement mouvementé.
L’homme est ainsi suspecté d’avoir alors violenté sa compagne au domicile de cette dernière, dans la région de Tréguier comme précisé par Ouest-France. Mardi, il était présenté au juge des libertés et de la détention au tribunal de Saint-Brieuc.
Suspecté de violences conjugales : son père lui avait coupé les tendons de la main
C’est un individu physiquement meurtri qui est apparu devant le juge. Des griffures étaient ainsi visibles sur son visage et son t-shirt était largement tâché de sang.
Quand le juge lui a demandé s’il avait “un handicap à la main”, l’homme lui a répondu : “Ça n’a pas été facile avec mon père violent avec moi : il m’a coupé les cinq tendons de la main”.
Il y aurait eu réciprocité des coups
“Les violences sont graves (21 jours d’incapacité de travail) Il est en récidive légale. Il y a un risque de renouvellement et de pression sur la victime. Son casier compte beaucoup de violences, notamment sur concubin”, a expliqué la procureure qui a requis le placement en détention provisoire du mis en cause. Lequel a déjà passé une dizaine d’années en prison.
Son avocate a quant à elle voulu mettre l’accent sur des coups et un état d’ivresse partagés : “Il y avait de l’alcool chez les deux. Le sang et les griffures montrent qu’il y a eu de la réciprocité.”
Il a finalement été décidé de placer l’homme en détention provisoire, conformément au souhait de la procureure donc, jusqu’à son jugement fixé au 2 juillet prochain.