Saint-Brieuc : un moniteur d’auto-école s’adonnait à du trafic de drogue pendant son service
Lundi, un moniteur d'auto-école de Saint-Brieuc a été interpellé dans le cadre d'une enquête ouverte pour des soupçons de trafic de drogue. Deux autres personnes suspectées de fournir la marchandise ont également été interpellées.
Après plusieurs vraisemblables mois d’enquête, les fonctionnaires du commissariat de Saint-Brieuc appartenant à la brigade des stups ont finalement procédé à plusieurs interpellations lundi. Les autorités avaient été alertées à l’été dernier d’un apparent trafic de drogue auquel se livrerait un moniteur d’auto-école durant ses heures de service.
Des accusations émises au travers d’une lettre, rapporte Le Télégramme, et une seconde missive d’avoir signalé le même type d’agissement et le même suspect. La brigade des stups débute ses investigations en juillet, et d’obtenir des résultats relativement concrets dans de courts délais grâce notamment à des écoutes téléphoniques.
Moniteur d’auto-école suspecté de dealer : trois interpellations opérées
C’est donc lundi que le moniteur en question a été interpellé alors qu’il était en train de conduire sous l’emprise de stupéfiants. Deux autres interpellations ont été opérées dans le même temps à Langueux et Pordic, et concernent deux personnes qui pourraient être les fournisseurs du moniteur.
Une marchandise non négligeable aura été saisie par les autorités lors de la perquisition : 1,4 kg d’herbe, de la cocaïne, du cannabis ainsi que des emballages pour plusieurs kilos.
Pas d’élève parmi les clients entendus
Il apparaît que le moniteur, âgé d’une trentaine d’années, avait précédemment été condamné pour infraction à la législation sur les stupéfiants. Dans le cadre de cette affaire, cinq personnes ont été placées en garde à vue et six clients fait l’objet d’une audition. On notera qu’aucun d’entre eux ne prenait des cours de conduite.
Selon une source proche du dossier, “le trafic se faisait plutôt dans un cercle restreint“. “Mais le moniteur livrait au gré de son trajet, via des rendez-vous, pendant la journée”. Et d’ajouter qu’ici, “tous les suspects sont des gens qui travaillent par ailleurs, et qui évoquent plutôt une consommation ‘festive'”. Leur jugement est prévu pour le jeudi 22 février prochain à Saint-Brieuc.