Russie : une chienne remarche après la pose de quatre prothèses en titane
Monika, chienne retrouvée en très piteuse condition en décembre 2020 au sud-ouest de la Russie, a retrouvé l'usage de ses quatre pattes. Une intervention chirurgicale lui a ainsi posé des prothèses en titane.
Il y a près d’un an, en décembre 2020, une chienne du nom de Monika avait été découverte en train d’agoniser dans une forêt russe de Krasnodar (sud-ouest). Ses quatre pattes étaient en sang et dans un état tel que Monika ne pouvait plus s’appuyer sur elles pour se mouvoir. Sergueï Gorchkov, le vétérinaire s’étant depuis chargé de la remettre sur pattes, ne s’explique pas comment cette chienne s’était retrouvée ainsi : « Personne ne sait ce qu’il lui est arrivé, certains bénévoles pensent que quelqu’un lui a coupé les pattes par cruauté », déclare-t-il dans des propos rapportés traduits par 20 Minutes.
Retrouvée les quatre pattes en sang, une chienne sauvée par le financement participatif
Monika, visiblement âgée entre 2 et 4 ans, a non seulement survécu, mais une conséquente mobilisation lui a offert la possibilité de remarcher de nouveau. Cela a commencé par un groupe de bénévoles, dont l’une a recueilli Monika et s’est occupée d’elle pendant près d’un an. Alors qu’il était envisagé de confier la chienne à la clinique du docteur Gorchkov, une cagnotte en ligne a été lancée au printemps dernier. Le but était évidemment de payer les soins nécessaires au rétablissement quasi complet de Monika. Plus de 400 000 roubles (environ 4 800 euros) ont été réunis, et Monika de s’être ensuite envolée avec la bénévole jusqu’à Novossibirsk.
C'est l'histoire d'une miraculée: Monika, une chienne russe, a retrouvé l'usage de ses quatre pattes après la pose de prothèses, une opération rare et financée entièrement en ligne #AFP pic.twitter.com/DutQPc6sPT
— Agence France-Presse (@afpfr) November 22, 2021
Une patte brisée lors du premier essai
La prise en charge a impliqué la réalisation des prothèses grâce à une imprimante 3D. Et si, lors du premier essai, une patte s’est brisée, une nouvelle tentative de pose il y a deux semaines s’est soldée par un succès. Le vétérinaire explique que les os de Monika vont pouvoir pousser et délivrer un précieux appui aux prothèses, qui deviendront ainsi tels « les bois sur la tête d’un cerf ».