Russie : Ce bébé qui peut dormir des jours entiers affole les médecins

Les parents de la petite fillette en appel aux médecins du monde entier pour identifier le mal qui ronge leur petite fille de 1 an et demi qui ne supporte pas d’être réveillée.

Pendant qu’Anya dort, les médecins eux s’arrachent les cheveux. À maintenant 1 an et demi, la petite fille est un mystère pour les scientifiques. Cette dernière peut en effet passer plusieurs jours entiers de suite dans un état de sommeil profond. Une situation que ses parents ont du mal à supporter, au point de demander de l’aide à la communauté internationale.

Des siestes d’une semaine

Ce sont nos confrères du Siberian Times qui relatent cette incroyable histoire. Tout commence lors d’un repas donné à la petite fille lorsqu’elle était âgée de 6 mois. Subitement, Anya s’endort comme peut le faire n’importe quel bébé, sauf qu’elle ne se réveillera qu’une semaine plus tard.

Depuis, la fillette alterne les très longues phases de sommeil de plusieurs jours et ne reste éveillée que 20 heures par semaine en moyenne. Des phases de réveil qu’elle et ses parents vivent comme un véritable calvaire, car la petite fille est alors souvent prise de fortes fièvres et de spasmes respiratoires et sa peau devient toute rouge. Ce n’est qu’une fois endormi que la fillette s’apaise, son pouls et sa respiration ralentissant alors de manière spectaculaire selon les docteurs. La petite fille devient alors impossible à réveiller.

Plusieurs hypothèses

Les médecins ont déjà étudié de nombreuses pistes quant aux raisons de ces « crises » de sommeil profond, mais la méningite, une encéphalite, une maladie génétique ou encore l’épilepsie ont été écartées, le système nerveux de la fillette fonctionnant parfaitement.

La piste la plus plausible est celle du Kleine-Levin Syndrome (KLS), appelé également le syndrome de la Belle au Bois dormant. Une pathologie qui implique de longues phases de sommeil et des difficultés pour le sujet à appréhender le monde qui l’entoure. Une maladie qui touche normalement plutôt les garçons et se déclenche bien plus tard à l’âge de l’adolescence.

Les parents de la petite Anya ont décidé de populariser l’histoire de leur fille pour en appeler à l’aide des spécialistes du monde entier pour enfin mettre un nom sur le syndrome qui touche leur enfant.