Rouen : une surveillante de prison écrouée entre autres pour corruption passive
Samedi à Rouen, une surveillante de prison a été écrouée après avoir été mise en examen pour corruption passive et trafic de stupéfiants. Si cette quadragénaire a reconnu les faits, elle refuse néanmoins de dévoiler le nom de son fournisseur de drogue.
C’était une suite logique. Une surveillante de la prison de Rouen (Seine-Maritime) a ainsi eu affaire à la justice après avoir été surprise en flagrant délit, vendredi dernier, par ses collègues de l’établissement pénitentiaire. Ceux-ci l’ayant ainsi arrêtée à la demande du directeur alors que cette femme de 40 ans avait en sa possession deux bouteilles d’alcool, quatre savonnettes de résine de cannabis de 400 grammes et sept téléphones portables.
Cette surveillante, révèlent nos confrères du Parisien, a été placée en garde à vue au sein des locaux de la sûreté départementale. Son appartement a fait l’objet d’une perquisition, et les autorités d’y avoir découvert 10 grammes de cannabis et sept autres téléphones.
Une surveillante de prison surprise en flagrant délit avec de l’alcool et du cannabis
La quadragénaire est suspectée d’avoir établi, et ce depuis le mois de décembre dernier, un trafic de drogue, d’alcool et de téléphones entre les murs de la maison d’arrêt de Bonne-Nouvelle.
Samedi, elle a été mise en examen pour corruption passive et trafic de stupéfiants, avant d’être écrouée. Le procureur de la République de Rouen Pascal Prache a précisé que cette surveillante pénitentiaire est poursuivie pour “des faits de remise d’objets à détenu, détention et transport de stupéfiants ainsi que corruption passive”.
Elle refuse de donner l’identité du fournisseur de drogue
On notera que si, devant les enquêteurs, la surveillante a reconnu les faits et déclaré qu’elle était secondée par quatre détenus de la maison d’arrêt, elle a néanmoins refusé de lever le voile sur l’identité de son fournisseur de drogue.
- Activation à distance des caméras ou micros des téléphones : le Sénat donne son feu vert
- 366 : c’est le nombre d’agressions déclarées en 2022 par l’Ordre national des pharmaciens
- Moteurs Renault défectueux : le constructeur automobile attaqué par près de 2.000 propriétaires de Renault, Dacia et Nissan