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Rouen : un ex-gendarme condamné à 4 mois avec sursis pour avoir renversé trois Gilets jaunes

Faits Divers > Justice > Rouen
Par Gael Brulin,  publié le 5 janvier 2021 à 17h00.

Lundi à Rouen, le tribunal correctionnel a condamné un ancien gendarme mobile à quatre mois de prison avec sursis pour avoir, le 16 février 2019, renversé trois Gilets jaunes lors d'une manifestation.

C’est en son absence que lundi, un ancien gendarme mobile a été condamné à Rouen (Seine-Maritime), par le tribunal correctionnel, à quatre mois de prison avec sursis. Le prévenu a ainsi été reconnu coupable d’avoir, le 16 février 2019, renversé trois Gilets jaunes au cours d’une manifestation “houleuse”, relate La Voix du Nord. Durant l’audience du 8 décembre dernier, l’accusé avait avoué qu’après avoir reçu des projectiles sur son véhicule, il avait “accéléré franchement […] pour protéger [sa] femme et [son] bébé”.

Jugé pour avoir renversé des Gilets jaunes, il a expliqué vouloir protéger sa famille

Les trois victimes, un technicien en centrale nucléaire et deux intérimaires âgés de 23 à 47 ans, s’étaient respectivement vu prescrire 15 jours, cinq semaines et six mois d’ITT. Les images diffusées lors de l’audience avaient montré la voiture faire un écart sur la gauche, et percuté des manifestants, alors qu’elle repartait. “Le prévenu n’a pas voulu” blesser ces Gilets jaunes, avait assuré le substitut du procureur de la République à Rouen Matthieu Milon, tout en reconnaissant que “le prévenu a commis une faute en partant manifestement très vite et en fauchant plusieurs personnes […] Les faits sont graves”.

Jusqu’à six mois d’ITT pour une victime

Le substitut du procureur avait requis 2 000 euros d’amende et huit mois de suspension de permis à l’encontre du prévenu pour “blessures involontaires”. Cette qualification des faits avait surpris Me Chloé Chalot, l’une des avocates des parties civiles. “Si vous aviez roulé au pas et tout droit, il n’y avait aucun blessé”, avait-elle déclaré au prévenu, en ajoutant : “D’autres voitures sont passées sans problème”. L’avocat de la défense Me Laurent-Franck Lienard avait plaidé le danger de mort qui planait sur le bébé du fait que le toit en verre de la voiture pouvait s’écrouler sur lui. Outre sa peine de prison, le prévenu a écopé d’une suspension de six mois de son permis de conduire. Il devra également verser aux victimes 6 160 euros de provisions sur dommages et intérêts.

Le Récap
  • Jugé pour avoir renversé des Gilets jaunes, il a expliqué vouloir protéger sa famille
  • Jusqu’à six mois d’ITT pour une victime
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