Rosalind Franklin : Grâce à elle, les scientifiques font encore des découvertes
Rosalind Franklin a été oubliée, mais sa découverte a été majeure. Au début de l’année, nous avons fêté les 60 ans de l'ADN.
Le 25 avril 1953, James Watson et Francis Crick rentraient dans l’histoire de la biologie. Pourtant c’est Rosalind Franklin qui est à l’origine de la découverte de la structure en double hélice de l’ADN. Elle a été majeure puisqu’elle a permis à l’humanité de connaître de nombreuses informations. Ces dernières renseignent sur le développement et le fonctionnement d’un organisme. Transmis lors de la reproduction, il porte l’information génétique. Rosalind Franklin avait donc mis en évidence le support de l’hérédité qui constitue le génome des êtres vivants. L’aventure de l’ADN s’est ensuite accélérée puisqu’en 1968 un autre prix Nobel est attribué.
L’aventure de l’ADN s’accélère
Robert Holley, Har Gobind Khorana et Marshall Nirenberg ont démontré que les protéines sont produites grâce au code génétique. À l’époque, ils indiquaient que des mots composés avec les lettres A, T, C ou G (codons) étaient traduits. Les acides aminés découverts se retrouvaient rassemblés selon un ordre précis et formaient ainsi une protéine. Rosalind Franklin a donc donné le départ à cette incroyable aventure de l’ADN qui n’est toujours pas terminée. Il faut noter que près de 30 000 gènes font toujours l’objet d’une étude approfondie par les scientifiques du monde entier. Aujourd’hui, le génome de nombreuses espèces a été décrypté et celui de l’Homme l’a été il y a quelques années, en 2003.
Un génome vieux de 700 000 ans
Dernièrement, un génome vieux de 700 000 ans a pu être décrypté. Il correspondait à un cheval qui n’avait pas été observé. La découverte de Rosalind Franklin permet donc aux scientifiques d’aujourd’hui de réaliser encore des prouesses. Un morceau d’os fossilisé avait été découvert dans le Yukon canadien. Grâce à la conservation au froid, le génome a pu être décrypté et les scientifiques ont constaté qu’il appartenait à une sorte de cheval préhistorique qui était plus grand que le poney. Grâce à cette découverte, ils ont pu constater que l’ancêtre commun des équidés est apparu il y a 4 millions d’années. Sans les travaux de Rosalind Franklin, cela n’aurait pas pu être réalisé.