Révision du plan antipollution de l’air
Les critères imposés à sept villes tests pour moins polluer vont être revus.
Sous Nicolas Sarkozy, sept villes tests avaient été désignées en vue de diminuer la pollution des véhicules. Ces villes tests sont d’abord au nombre de huit: Nice, Paris, Saint-Denis, Lyon, Grenoble, Bordeaux, Clermont-Ferrand et Aix-en-Provence. Mais la ville de Nice abandonnera le projet.
Pour ce faire, des critères avaient été établis afin, ensuite de créer des zones d’actions prioritaires pour l’air, des Zapa.
Cependant, ces critères vont être revus comme le précise le ministère de l’écologie car ils sont jugés “socialement injustes”. En effet, ce dispositif consistait à “limiter l’accès des centre-villes aux véhicules les plus polluants”.
D’autant plus, les personnes possédant un véhicule trop ancien pouvaient être largement pénalisées. Ainsi, la ministre Delphine Batho a annoncé par courrier aux sept villes tests qu’une “adaptation au cadre” allait être envisagée, comme le précise le Grenelle de l’Environnement.
Ce projet, qui a pour but d’améliorer l’air, est lancé dans les villes tests depuis avril 2011 et devait être appliqué dès juillet 2012, comme le précise La Gazette.fr.
Pour définir le risque de pollution de tel véhicule, quatre catégories de A et D ont été mises en place prenant en compte la date de première mise en circulation des véhicules, ce qui indique quels véhicules sont plus ou moins polluants.
En revanche, c’est à la municipalité de choisir le périmètre concerné, les horaires mais aussi les créneaux d’interdiction pour bus, poids lourds, deux-roues et utilitaires.
Comme l’indique le ministère, “il y aura une réflexion plus large, sans tout refaire”, il s’agit juste de retravailler certains critères qui induisent trop d’injustice sociale.
Cependant, il est essentiel d’agir pour l’environnement puisque Bruxelles a entamé une procédure contre la France justement pour les mauvais résultats au niveau de la lutte contre la pollution.