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Restos du cœur : 15 millions d’euros d’aides promis par le gouvernement
publié le 4 septembre 2023 à 23h00.
Société
Les Restos du coeur de ColucheRestos du coeur
Dimanche dernier, la ministre des Solidarités Aurore Bergé a annoncé 15 millions d'euros d'aides pour permettre aux Restos du cœur d'assurer au mieux les distributions de vivres.
La réponse n’aura pas tardé. Le dimanche 3 septembre dernier, Patrice Douret, président des Restos du cœur, tirait la sonnette d’alarme. Les bénéficiaires se veulent ainsi plus importants, avec un niveau se rapprochant de celui habituellement observé en fin d’année. Le dirigeant craint d’ailleurs qu’au prochain hiver, 150 000 personnes ne puissent être servies en raison d’un défaut de ressources au sein de l’association. Et le même jour, la ministre des Solidarités et des Familles a répondu à cette alerte par des annonces.
15 millions d’euros d’aides pour que les Restos du cœur puissent « passer cette période »
Sur l’antenne de TF1, rapporte franceinfo, Aurore Bergé a annoncé 15 millions d’euros d’aides supplémentaires pour les Restos du cœur. Une somme que le gouvernement s’engage à mettre « sur la table » pour permettre à l’association de « passer cette période », et pour que les Français les plus modestes ne soient pas laissés sur le bas-côté.
Deux tiers de la somme avaient déjà été décidés
Il convient de souligner que sur ces 15 millions d’euros promis, 10 millions étaient déjà prévus par le gouvernement. Leur déblocage sera anticipé, et les 5 autres millions constituent la réelle avancée de l’État sur le sujet. En 2022, 1,1 million de personnes avaient été accueillies par les Restos du cœur, et cette année, elles sont déjà 1,3 million.
6 millions d’euros pour les associations aidant les tout-petits
La ministre des Solidarités a également promis une enveloppe de 6 millions d’euros pour les associations dont l’action s’articule autour des tout-petits. Des aides qui interviendront notamment sous la forme de distribution de couches, de lait infantile et de petits pots. Enfin, les grandes entreprises ont été appelées à se mobiliser au profit des « plus fragiles ».