Réseaux sociaux et santé : et si vous vous mettiez sur pause
D'après une nouvelle étude, trop de réseaux sociaux nuisent à la santé mentale. Alors, que diriez-vous d'une petite pause ?...
Facebook, Instagram, Twitter, TikTok…Ils envahissent notre quotidien depuis maintenant quelques années. S’ils sont bien pratique pour communiquer, échanger, ils peuvent s’avérer mauvais pour notre santé comme le montre plusieurs études réalisées ces dernières années. En effet, utiliser les réseaux sociaux augmente l’anxiété, le stress, la possibilité de dépression mais aussi la difficulté à prendre des décisions…Pire, ils seraient un facteur de risque de suicide.
Une détox des réseaux sociaux
Franchement, vous pouvez aisément vous passer des réseaux sociaux ne serait-ce qu’une petite semaine et faire cette pause vous fera le plus grand bien, notamment pour votre santé mentale. L’étude réalisée dans le magazine ‘Cyberpsychology, Behavior, and Social Networking’ montre qu’une pause d’une semaine permettrait de réduire significativement le niveau d’anxiété et de limiter les risques d’états dépressifs des internautes.
Amélioration significative du bien-être
En séparant deux groupes (un actif sur les réseaux sociaux (chaque participant passait environ 8 heures par semaine sur les réseaux) et un autre n’ayant plus accès à ces derniers), les scientifiques ont observé des différences fortes en termes de bien-être et de niveau de ‘dépression’ entre le groupe actif et celui qui n’y avait plus accès aux plateformes : “La présente étude montre que le fait de demander aux gens d’arrêter d’utiliser les RS pendant une semaine entraîne une amélioration significative du bien-être, de la dépression et de l’anxiété. Les recherches futures devraient étendre cette étude aux populations cliniques et examiner les effets à plus long terme“.
Moins d’anxiété dans l’ensemble
“Beaucoup de nos participants ont rapporté des effets positifs d’être hors des réseaux sociaux avec une humeur améliorée et moins d’anxiété dans l’ensemble. Cela suggère que même une petite pause peut avoir un impact” a souligné le chercheur principal de l’étude.