Rentrée : attention, des substances chimiques dangereuses sont présentes dans les fournitures scolaires
L’Anses vient d’alerter les parents face à la présence de substances chimiques dangereuses dans les fournitures scolaires.
Même si les grandes vacances ont commencé depuis peu de temps, la préparation de la rentrée scolaire n’est pas si lointaine. Avant d’acheter les fournitures scolaires fin août, les parents viennent d’être alertés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail face à la présence de substances chimiques dangereuses dans ces produits.
Des substances chimiques dans les fournitures scolaires
Dans un rapport du 7 juillet 2022, l’Agence de santé est venue faire le point autour des substances chimiques dangereuses retrouvées dans plusieurs types de fournitures scolaires. Dans les détails, ces dernières peuvent être présentes sur les fournitures utilisées par les élèves à l’école, mais aussi à la maison et au bureau. Plusieurs substances précoppantes ont ainsi été identifiées dans les fournitures scolaires, comme par exemple les phtalates, le chloroforme ou le bisphénol.
Les types de fournitures contenant ses substances chimiques sont les suivantes : stylos, colles, crayons, correcteur et cahiers.
Les experts viennent notamment préciser que ces dernières pourraient avoir des effets sur la santé lorsqu’elles sont inhalées, ingérées ou en contact avec la peau. Plusieurs marques seraient concernées. C’est pourquoi l’Anses recommande aux parents de privilégier des produits ne contenant pas de substances parfumantes, de paillettes et autres artifices.
Face à cette situation, l’Agence a demandé d’étendre la réglementation européenne concernant les joueurs aux fournitures scolaires. Auprès des fabricants, elle demande la suppression des substances chimiques dangereuses de ces produits ainsi qu’un renforcement des contrôles.
À titre d’information, cette récente expertise de l’Anses s’est basée sur différentes études d’ associations de consommateurs et de fédérations professionnelles de fabricants et distributeurs (Danish EPA, Ademe, UFC-Que Choisir, 60 millions de consommateurs…). Les propos sont de même nuancés par l’agence, précisant que peu d’études sur le sujet ont été effectuées. Celles existantes montrent uniquement la présence de substances chimiques dangereuse, mais ne révèlent pas l’impact de ces dernières sur la santé des enfants.