Rennes : séquestré et frappé dans une camionnette, il réussit à prendre la fuite

Jeudi dernier à Rennes, un homme a été enlevé puis séquestré et frappé dans une camionnette. Quatre suspects ont depuis été interpellés, pour une audience renvoyée au 16 janvier prochain.

Les faits se sont produits le jeudi 26 décembre dernier à Rennes (Ille-et-Vilaine). Ouest-France relate qu’il était aux alentours de 16h00 quand les forces de l’ordre ont été alertées de l’enlèvement d’un homme. Des témoins ont raconté que ce dernier venait d’être emmené de force dans une camionnette blanche. Environ quarante-cinq minutes plus tard, la victime a à son tour appelé la police pour signifier qu’elle avait réussi à fuir ses agresseurs.

Enlevé et séquestré alors qu’il allait acheter de la méthadone

En état de choc, l’homme a expliqué aux autorités qu’il se rendait à un rendez-vous pour acheter de la méthadone, soit un opiacé de synthèse utilisé pour lutter contre la dépendance à ces substances. Après avoir été enlevé, il aurait été saucissonné avec du ruban adhésif et des cordes. Ses ravisseurs l’auraient de même frappé avec un marteau et une pince. L’homme est ensuite parvenu à prendre la fuite sans que l’on sache comment. Il ne lui a en tout cas pas été possible de retrouver son domicile puisque ses clés avaient été volées par ses agresseurs.

Une victime semblant vouloir se faire discrète

Le conducteur supposé de la camionnette a depuis été interpellé, de même que trois autres personnes qui se trouvaient alors chez la victime. Ces quatre hommes ont été présentés aux juges dans le cadre d’une audience correctionnelle, où leur ont été reprochés des faits de séquestration et de violences. Durant leur garde à vue, les mis en cause auraient partiellement reconnu leurs responsabilités respectives dans ce dossier. Toutefois, étant donné que la victime n’était pas présente lors de cette audience et qu’elle n’a pas répondu aux appels du tribunal, le présidente a préféré renvoyer l’audience au jeudi 16 janvier prochain. Jusqu’à cette date, les suspects resteront en détention.