Rennes : deux jeunes femmes tabassées parce que l’une d’elles n’a pas voulu se laisser insulter
Mercredi soir dans un quartier de Rennes, deux jeunes femmes ont été tabassées par un groupe de jeunes, l'une d'elles n'ayant pas supporté de se laisser insulter sans réagir. Deux agresseurs ont depuis été interpellés.
Les faits se sont produits mercredi soir à Rennes, aux environs de la place de Monténégro. Il est vers 20h30 quand deux jeunes femmes de 17 et 21 ans sont sur le point de rentrer chez elles. Sur leur chemin, elles croisent un groupe d’une dizaine de jeunes, lesquels vont alors se mettre à leur asséner des insultes à caractère sexuel.
La plus âgée des jeunes femmes ne tolère pas ces agressions verbales et décide de réagir, en commençant par se diriger vers le groupe d’individus. La plus jeune conseille à son amie de les ignorer, en vain. Cité par Ouest-France, un enquêteur du commissariat de Rennes indique que l’“un des hommes a alors dit [à la femme de 21 ans] qu’il était le chef dans ce quartier et qu’il pouvait faire d’elle ce qu’il voulait.”
Deux jeunes femmes tabassées et sauvées par un habitant du quartier
La discussion s’envenime et la jeune femme est frappée puis jetée au sol, où les coups vont continuer de pleuvoir. L’amie de la victime tente de venir à son aide, mais subit le même sort. “L’un des agresseurs en a profité pour lui voler son sac et partir avec.”
C’est grâce à l’intervention d’un habitant du quartier que les deux jeunes femmes vont être sauvées, et le sac de l’une d’elle récupéré mais sans son téléphone portable. Les deux victimes sont ensuite raccompagnées chez elles. La plus âgée, en état de choc et présentant des ecchymoses au visage, accepte d’alerter les secours après avoir hésité à le faire de peur de représailles.
Deux agresseurs agresseurs interpellé
Des policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) interviennent peu de temps après et interpellent l’un des agresseurs. Le lendemain matin, arrive le tour de celui qui s’était auto-proclamé chef du quartier. Âgé de 17 ans, il était déjà défavorablement connu des services de police pour de multiples délits incluant vols et outrages.
“Ils ont été placés en garde à vue et feront l’objet d’une convocation ultérieure devant le tribunal pour mineurs. Ils ont été remis en liberté. Il est important que l’on montre que de tels faits ne restent pas impunis.” Alors que la première victime n’a pas souhaité retrouver son domicile, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse et la maire de Rennes Nathalie Appéré ont toutes deux appelé à ce que la justice fasse son devoir et condamne les agresseurs comme il se doit.