Régionales : Bartolone veut imposer une “vision politique” partagée
À l'occasion de l'inauguration de son local de campagne dans le XIVe arrondissement de Paris, la tête de liste socialiste pour les régionales en Île-de-France Claude Bartolone a déclaré jeudi vouloir imposer une "vision politique" partagée.
Le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, également tête de liste socialiste pour les prochaines régionales en Île-de-France, ne souhaite visiblement pas aborder dans le détail le programme du PS sur la question des lycées. Du moins pas pour le moment.
C’est ce qu’il a en effet déclaré jeudi à l’occasion de l’inauguration de son local de campagne, dans le XIVe arrondissement de Paris : “Pour le moment, les Franciliens n’ont pas les régionales dans la tête. Donc, nous n’allons pas nous époumoner à mettre en avant nos mesures.” En préférant ainsi vouloir “imposer […] une vision politique” partagée, si possible “avec les communistes et les écologistes”.
Claude Bartolone : avant les régionales, la crise des migrants et sa gestion par la droite
Dans des propos rapportés par nos confrères de Libération et qui présentent la teneur du contexte actuel, Claude Bartolone évoque ainsi la crise des migrants, ou réfugiés, que la droite et son extrême aborderaient d’une manière peu honorable à son sens : “Entre l’extrême droite qui dit : ‘Détestez-vous les uns les autres’ et la droite qui dit: ‘Méfiez-vous les uns des autres’, regardez-les !”
Électeurs de droite : “L’extrême-droite est en train de leur prendre le cerveau”
Le député de Seine-Saint-Denis semble également plaindre “ces électeurs de droite qui doivent se demander ce qui leur arrive et où sont les grandes voix gaullistes et chrétiennes”. Et d’affirmer que “l’extrême droite est en train de leur prendre le cerveau”. On nous apprend dans le même temps que selon un récent sondage, Claude Bartolone et sa rivale Valérie Pécresse, tête de liste Les Républicains-UDI, seraient au coude-à-coude au premier tour des régionales avec 41% des voix chacun. Le premier s’est au passage amusé que la seconde ait désigné de “lycée fantôme” un projet de lycée qui était pourtant bien réel, l’établissement n’ayant en fait que changé de nom.