Réforme des retraites / sondage : la colère, premier sentiment des Français

Des policiers lors d'une manifestation en France. Image d'illustration.jackmac34 / Pixabay
Alors que l'impopularité d'Emmanuel Macron approche celle constatée lors de l'épisode des "gilets jaunes", un sondage de l'institut BVA pour RTL fait le point sur les Français et la réforme des retraites.
Une réforme des retraites, que les Français ne jugent ni urgente, ni utile, ni efficace
Dans ce sondage BVA pour RTL, on apprend que seuls 28% des Français ont une bonne opinion du Président Emmanuel Macron (il était à 26% en novembre 2018 lors de la crise des “gilets jaunes”). Les Français semblent agacés par l’inflexibilité, sa rigidité et le fait que le chef de l’État semble incapable de se mettre à la place des Français.
Emmanuel Macron ‘incapable’ de se mettre à la place des Français
Dans cette enquête réalisée avant la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, on s’aperçoit (dans le sondage) que le sentiment qui domine principalement chez les Français, c’est la colère et pour la première fois, l’institut de sondage note que la colère arrive même devant l’inquiétude…
La colère arrive devant l’inquiétude
Dans les chiffres, deux tiers des Français restent fermement opposés à cette réforme des retraites, qu’ils ne jugent ni urgente, ni utile, ni efficace. Près de 70 % d’entre eux demandent au président de la République de ne pas promulguer cette loi si elle est validée par le Conseil constitutionnel, fait ressortir l’étude.
70% de Français ne souhaitent pas l’application de la réforme des retraites
Le sondage de BVA révèle une hausse du soutien à la mobilisation, grimpant à 64%, et une nette progression du rejet de la réforme des retraites, avec 70% de Français ne souhaitant pas son application et 64% des sondés soutiennent la mobilisation. Au final, 34% de Français qui souhaitent voir la réforme mise en œuvre ne veulent plus qu’elle soit appliquée. Parmi ces nouveaux opposants, on dénombre 51% de retraités, une catégorie pourtant favorable au projet, et 1 sympathisant Renaissance sur 5, met en avant l’étude.