Réforme des retraites : le président Macron s’exprimera lundi dans une allocution

Emmanuel Macron au 13h du 22 mars 2023.capture d'écran France 2
Lundi soir, le président de la République Emmanuel Macron prendra la parole lors d'une allocution télévisée, où il devrait essentiellement être question de la réforme des retraites récemment promulguée par l'exécutif.
Les mouvements de grève et la contestation ont-ils pris fin cette nuit, en même temps que la promulgation de la loi sur la réforme des retraites par le président Emmanuel Macron ? C’est en effet dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 avril 2023 que le chef de l’État a rendu active la proposition validée quelques heures plus tôt par le Conseil constitutionnel.
Réforme des retraites promulguée par le président Macron : une application maintenue au 1er septembre
Il était attendu qu’en cas de validation, le texte sur la réforme des retraites, portant l’âge de départ à 64 ans, entre en vigueur le 1er septembre prochain. Dans son récent entretien télévisé accordé à TF1 et France 2, Emmanuel Macron avait semblé relativement ouvert sur l’idée de remettre cette date en question. Il n’en sera cependant rien. Invité ce samedi au 13h de la première chaîne, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a ainsi confirmé le 1er septembre pour la mise en application de la loi.
Une prise de parole devant les Français lundi soir
En ce jour, rapporte Le Monde, on apprend également que le président de la République tiendra une allocution télévisée le lundi 17 avril au soir. L’heure précise de son intervention n’a pas été précisée, mais il apparaît imparable que l’essentiel du message portera sur les conséquences à attendre de la promulgation de la réforme des retraites.
Le “mépris” dénoncé par les syndicats
Qu’il s’agisse de la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet ou de Laurent Berger pour la CFDT, le même terme de “mépris” a été employé samedi pour qualifier l’attitude prêtée au gouvernement dans sa gestion de l’opposition populaire. Alors qu’Olivier Véran a assuré d’un “besoin d’apaisement”, les derniers signaux en date envoyés par l’État témoignent difficilement d’une telle attitude aux yeux des voix contestataires.