Recalés au bac : les lycéens autorisés à redoubler dès la rentrée 2016
À compter de la rentrée prochaine, les recalés au bac auront la possibilité de redoubler dans leur lycée conformément à un décret paru en ce mardi au Journal officiel.
Un décret publié mardi dans les colonnes du Journal officiel le certifie, il sera possible à partir de la rentrée 2016 de redoubler une fois au lycée pour les recalés au bac. Cette mesure concernera aussi bien les élèves du privé que ceux du public n’étant pas sortis vainqueurs des épreuves du baccalauréat, du brevet de technicien, du CAP, du BTS ou encore des voies générales, technologique et professionnelle.
Le décret précise que les nouvelles inscriptions de ces lycéens s’effectueront “le cas échéant selon des modalités adaptées au niveau des connaissances et compétences” “acquises dans les matières d’enseignement correspondant aux épreuves de l’examen”. En d’autres termes, ces élèves pourraient s’éviter certains cours.
Bac : possibilité de redoubler et de sauter des cours pour les lycéens recalés
20 Minutes nous rappelle que la communauté éducative avait découvert ce droit en juillet dernier. En ce même mois, on apprenait également l’existence d’un projet censé permettre aux redoublants au bac de conserver leurs bonnes notes acquises l’année précédente. Un projet qui intègre d’ailleurs lui aussi le décret.
Le droit de conserver les notes supérieures à 10 dans les épreuves écrites
À leur demande, les lycéens généraux et technologiques ayant fait le choix de redoubler après leur échec au bac pourront ainsi garder leurs notes égales ou supérieures à 10 (sur 20) acquises dans les épreuves écrites supérieures. Dans la limite, nous dit-on, des cinq sessions suivantes. Jusqu’en 2007, seuls les candidats handicapés pouvaient se voir accorder ce droit, par la suite étendu aux candidats libres. La publication de ce décret ne pourra vraisemblablement que ravir les fédérations de parents de même que les organisations lycéennes se souciant du devenir des recalés au bac. Ces derniers, représentant moins de 20% des candidats en série générale et 30 % de ceux évoluant en série professionnelle, devraient par conséquent s’épargner un décrochage bien souvent redouté par les professeurs.