Qu’est-ce que le « pacte de non-censure », cette possible alliance entre PS, Macronistes et LR?
Une solution de pacte de non-agression entre les LR et le PS se dessine, permettant l'adoption de lois peu audacieuses mais bénéfiques pour le progrès du pays. Cette alliance pourrait-elle vraiment faire avancer la France ?
Tl;dr
- Pacte de non-agression envisagé par politiques du bloc central et gauche.
- Ce pacte permettrait à un gouvernement d’éviter la tutelle de l’extrême droite.
- Des divergences existent sur le périmètre et le contenu de cet accord.
Une éventuelle solution : le pacte de non-agression
Face à la situation actuelle, une idée se fraye un chemin dans l’esprit de certains responsables politiques de la gauche et du bloc central : un pacte de non-agression. Il s’agit d’une solution permettant de voter des lois peu ambitieuses, mais qui auront le mérite de faire avancer le pays.
Un gouvernement échappant à la tutelle de l’extrême droite
Ce pacte est envisagé après l’expérience pénible du gouvernement Barnier, que le « Rassemblement national (RN) a décidé de renverser après l’avoir placé sous « surveillance » ». L’objectif serait de bâtir un gouvernement qui ne serait plus l’« otage » du RN, grâce à un « accord de non censure ».
Quelques divergences sur le pacte
Cependant, cette solution n’est pas sans susciter des interrogations. En effet, le périmètre et le contenu de cet accord divergent selon les différentes parties, rendant sa concrétisation incertaine.
L’ancien Premier ministre Gabriel Attal a mis en avant une telle hypothèse lors d’un échange avec des journalistes. Selon lui, le gouvernement devrait mettre en œuvre « trois ou quatre points maximum programmatiques, qui ne sont pas des grands chambardements ».
Un pacte de six mois avec le PS
Un ancien ministre macroniste envisage un « pacte de coalition de courte durée » incluant le PS, d’environ six mois, avec un nombre limité d’objets jusqu’à une possible dissolution. Néanmoins, une source au sein du groupe socialiste souligne des divergences entre la vision de l’ancien Premier ministre et celle des socialistes.