Quatre maladies vont sensiblement augmenter d’ici 2020
Un récent rapport de la Caisse nationale d'assurance maladie révèle que d'ici 2020, quatre maladies vont en particulier connaître une notable progression, avec en première ligne, les maladies inflammatoires.
Mercredi, la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) a publié un rapport dans lequel elle expose notamment la présence de plus en plus affirmée de certaines maladies d’ici trois ans. Quatre d’entre elles en particulier vont connaître une sensible augmentation.
Nos confrères de franceinfo, qui rapportent l’information, indiquent que ce sont les maladies inflammatoires qui vont enregistrer la plus forte progression avec 20% de cas supplémentaires à attendre en France par rapport à 2015. Au final, ce sont 1,5 million de personnes qui seront directement concernées par ces maladies pouvant toucher tout aussi bien le système digestif que le système nerveux, en plus d’autres troubles rares.
20% de maladies inflammatoires en plus entre 2015 et 2020
En seconde position, on trouve les maladies cardiovasculaires, qui augmenteront pour leur part de 13% auprès de 5 millions de personnes. Juste derrière, les cas de diabète connaîtront une hausse de 12% par rapport à 2015 pour toucher 4 millions d’individus en 2020.
Enfin, 4 millions de personnes souffriront de maladies respiratoires, ces dernières allant progresser de 10%. Des prévisions donnant, à première vue, le signal d’une France de plus en plus affaiblie, mais il convient de rappeler que même si la prise en charge médicale y demeure de qualité, la population âgée se veut plus importante, et la probabilité de maladies de s’élever en conséquence.
Des progressions ne traduisant “pas d’explosion”
Ayden Tajahmady, directeur adjoint de la stratégie et des études statistiques à la CNAM, n’apparaît ainsi pas alarmant sur ces chiffres : “Cette progression peut paraître importante mais il n’y a pas d’explosion. C’est la poursuite d’une tendance qui tend même à se ralentir en raison d’une évolution démographique plus modérée.”
Par exemple, alors que chaque année entre 2013 et 2015, le nombre de patients atteints de maladies cardio-vasculaires a augmenté de 3,3%, cette hausse est appelée à n’être “que” de 2,7% par an jusqu’à 2020. Et le nombre de personnes devant se soumettre à des traitements psychotropes ou du risque cardio-vasculaire d’être de même pressenti pour “reculer respectivement de 8 % et de 6 %”.