Prison : Il n’y a plus de places alors trois personnes sont relâchées
Trois personnes ont écopé d’une peine de prison ferme, mais le magistrat a décidé de les relâcher, car il n’y avait plus de places.
Manuel Valls, qui a eu connaissance de la décision, a fait part de sa surprise notamment en expliquant qu’il était « inquiet de ses conséquences ». Selon le ministre de l’Intérieur, le choix de relâcher des malfaiteurs alors qu’ils étaient condamnés est étonnant et il « va à l’encontre de la stratégie décidée conjointement par la Chancellerie et l’Intérieur qui vise à accroître le concours des forces de sécurité pour faire exécuter les peintes ».
Une prison “pleine” ?
Selon l’AFP, les trois individus avaient écopé de trois mois de prison ferme. Ils ont été arrêtés jeudi à Dreux par la police et le magistrat du parquet a décidé de les relâcher en expliquant que l’établissement était plein. Le parquet de Chartres a été questionné par l’Agence France Presse, mais il assure qu’il n’a pas eu connaissance de consignes. L’AFP signifie qu’un rapport d’un commandant de police mentionnerait le contraire.
Ainsi, plus aucun malfaiteur ne devrait être incarcéré dans la prison de Chartres jusqu’au 1er septembre, car elle est « pleine ». Les trois malfaiteurs avaient été condamnés pour conduite en état d’ivresse, violences sur un policier, outrage et rébellion selon La Croix.