Présidentielle 2017 : Valls favori des primaires pour les sympathisants de gauche
Un nouveau sondage Ifop révèle que 29% des sympathisants de gauche interrogés souhaitent voir Manuel Valls se présenter à l'élection présidentielle de 2017.
À plus ou moins deux ans de l’élection présidentielle de 2017, les Français ont déjà leurs favoris, lesquels seront éventuellement amener à changer en fonction de l’évolution de la vie politique et sociale. Un nouveau sondage Ifop réalisé pour le JDD nous offre ainsi les noms revenant le plus souvent dans la bouche des sympathisants de gauche à la question suivante : “Quelle personnalité, parmi les suivantes, souhaiteriez-vous voir désignée comme candidate du Parti socialiste et des écologistes à l’élection présidentielle de 2017 ?”
La majorité des suffrages revient à l’actuel Premier ministre Manuel Valls, qui enregistre 29% des voix. Dans le détail, cela représente 37% de votes de sympathisants PS, 18% de voix provenant d’Europe Écologie Les Verts (EELV) et 15% de votes de sympathisants du Front de gauche.
Valls : 29% des sympathisants de gauche veulent le voir se présenter pour 2017
Derrière Manuel Valls, on trouve la maire de Lille Martine Aubry, récoltant quant à elle 19% des voix avec la répartition suivante : 29% chez les sympathisants d’EELV, 23% chez ceux du Front de gauche et 15% chez les sympathisants du PS. Et en cas de primaire à gauche, l’exécutif François Hollande ne serait que le troisième choix des Français avec 18% des suffrages (PS : 27%, Front de gauche : 7% et EELV : 1%).
Cécile Duflot et Benoît Hamon au coude-à-coude
Le reste de la liste se compose de la ministre de l’Écologie Ségolène Royal (13%), de l’ancien ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg (9%), de l’ex-ministre du Logement Cécile Duflot et de l’ancien ministre de l’Éducation Benoît Hamon (6% chacun). Toutefois, sur la question d’une primaire à gauche, cette dernière n’apparaît pas vraiment convaincue. Un peu plus tôt dans le mois, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll avait ainsi part de son interrogation sur le sujet au micro de RTL : “est-ce que vous imaginez un président sortant qui serait amené à participer à une primaire?”