Présidentielle 2017 : le programme de Fillon ne “suffit pas” à Lagarde
Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a déclaré mardi que le programme de François Fillon dans le cadre de la présidentielle ne lui "suffit pas", ajoutant qu'un travail est actuellement fait pour y ajouter "des idées des centristes".
Vainqueur en novembre dernier de la primaire de la droite et du centre, François Fillon ne semble, pour l’heure, pas totalement convaincre le centre. En particulier son programme dont il aurait lui-même reconnu qu’il n’était pas complètement détaillé.
Mardi au micro de franceinfo, le président de l’UDI (Union des Démocrates et Indépendants) Jean-Christophe Lagarde a déclaré que ce programme ne lui “suffit pas”, en ajoutant que leurs équipes sont actuellement au travail dans la manière “d’amplifier ce programme et donc [d’]y inclure aussi les idées des centristes”.
Programme de Fillon : Lagarde veut “des idées des centristes”
Il n’est cependant pas question, selon M. Lagarde, de soutenir un autre candidat si jamais les discussions avec François Fillon n’aboutissaient pas au résultat espéré : “Il n’y a pas de notre part de chantage. Je dis simplement les chose suivantes : […] il n’y aura pas de victoire sans que les millions d’électeurs qui se sentent proches du centre, sans que les idées, les valeurs qu’il porte et que nous pouvons représenter, soient pris en compte. Et cette discussion-là, elle est légitime”.
Et quand bien même le candidat de la droite et du centre à la présidentielle ne semble pas décidé à revoir son projet en profondeur, Jean-Christophe Lagarde répond qu’il ne croit pas à un immobilismsure de sa part sur la question, en particulier concernant le volet de la sécurité sociale.
Suppression de 500.000 fonctionnaires : sur 5 ou 10 ans ?
Les deux hommes apparaissent par ailleurs également en désaccord quant à une suppression de 500.000 fonctionnaires sur plusieurs années. Si François Fillon estime que cette sensible réduction des effectifs peut être réalisée sur cinq ans, le président de l’UDI se veut plus circonspect sur ce chiffre : “Je ne crois pas que ça soit faisable en cinq ans. Je peux concevoir que ça se fasse en dix ans, parce que, grosso modo, c’est 250.000 par quinquennat”.