Présidentielle 2017 : 20% des Français penseraient à quitter le pays selon le résultat
Selon une enquête menée par la société d'étude de marché YouGov, 20% des Français songeraient à quitter le pays si le résultat de l'élection présidentielle ne leur convenait pas.
Rarement le résultat d’une élection n’aura été aussi compliqué à prévoir. Les cinq candidats les plus en vue dans les sondages dans le cadre de la présidentielle 2017 apparaissent en effet actuellement dans un ordre d’intention de vote sans pouvoir être convaincus qu’ils demeureront à cette position dans quelques jours.
Dans un tel contexte, une certaine frange de la population française envisage le pire scénario selon lequel aucun des deux candidats du second tour du scrutin ne serait à leur convenance. Selon la société d’étude de marché YouGov, qui a enquêté auprès de plus de 1.000 Français les 22 et 23 mars 2017 pour le compte du réseau de déménagement Démépool, 20% des sondés réfléchiraient à quitter le pays selon le résultat de l’élection présidentielle.
Exil des Français post-présidentielle : les jeunes plus préparés
Plus précisément, à la question “Personnellement, dans quelle mesure envisageriez-vous ou non de déménager hors de France si le résultat de l’élection présidentielle ne vous convenait pas ?”, 8% des personnes interrogées ont répondu “envisager tout à fait de déménager”, et 12% d’avoir indiqué être “plutôt” intéressés par cette idée.
Il apparaît d’ailleurs, rapporte Le Figaro, que les sondés les plus volontaires pour quitter la France en cas de résultat non satisfaisant à la présidentielle sont les jeunes de 25 à 34 ans, suivis par la classe des 45-54 ans et, enfin, les plus de 55 ans.
La Sécurité sociale, le plus gros manque
Quant à savoir ce qui leur manquerait le plus en cas d’un déménagement à l’étranger, les Français interrogés ont répondu en majorité (26%) la Sécurité sociale. En seconde position (24%), on trouve le patrimoine culturel englobant notamment les plages et les montagnes, et la troisième marche du podium d’être occupée par la gastronomie française (23%).
On remarquera cependant dans le détail que les 18-24 ans seraient davantage dérangés par leur éloignement des vins et de la nourriture de l’Hexagone que par les protections offertes par la Sécurité sociale.