Près de 70% des Français se disent “peu ou pas du tout satisfaits” par le goût des fruits de supermarché
L'enquête menée chaque année par l'association de consommateurs CLCV révèle qu'aux dernières nouvelles, près de 70% des Français se disent peu ou pas du tout satisfaits" par le goût des fruits vendus en supermarché.
Si l’on peut facilement se laisser tenter par des fruits vendus en supermarché tels que des fraises ou des abricots, la désillusion peut apparaître en arrière-goût. Chaque année, l’association de consommateurs CLCV (Consommation Logement Cadre de vie) mène l’enquête sur le sujet, et la dernière en date de révéler l’insatisfaction d’une majorité de Français.
Entre début juin et début juillet, des tests à l’aveugle ont été conduits par quelque 900 consommateurs dans 25 départements. Et les résultats de cette étude, publiés mardi et rapportés entre autres par La Dépêche du Midi, mettent en lumière une appréciation toute relative des fraises et abricots vendus en supermarché.
Les fraises de supermarché françaises légèrement mieux appréciées que les fraises espagnoles
Seuls 32% des répondants ont ainsi assuré être satisfaits par les fraises commercialisées en moyenne et grande surfaces, et 31% ont répondu de même concernant les abricots. Qu’il s’agisse de fraises françaises ou espagnols, l’appréciation “bon goût” ou “goût agréable” est plus ou moins la même : 33% pour les premières et 30% pour les secondes, au passage presque deux fois moins chères.
Pourtant, ces consommateurs estiment qu’il n’y a pas de lien évident entre le prix d’un fruit et son goût.
Le niveau de maturité, principal critère d’inquiétude
Une autre étude a été réalisée en parallèle et en ligne auprès de 590 consommateurs. Celle-ci révèle que 68 % des sondés se disent “peu ou pas du tout satisfaits” par le goût des fruits qu’on leur propose en supermarché. Le principal problème mentionné par cette frange est celui du niveau de maturité des fruits.
Le goût vient en deuxième préoccupation, devant la conservation de ces fruits, notamment au frigo, le transport des produits et l’utilisateur de pesticides. À la lumière de ces éléments, la CLCV appelle les distributeurs à mieux informer les consommateurs au travers de renseignements (origine, variété) bien mieux mis en valeur en magasin.