Polémique : Un jeune prisonnier nu battu à mort par la police
Une polémique a envahi la Belgique après la diffusion d’un reportage. Ce dernier montre un jeune prisonnier battu à mort par les policiers. Le pays est choqué par les images.
La télévision belge a décidé de diffuser les images jeudi soir d’un reportage qui fait froid dans le dos. Jonathan Jacob se retrouve dans la rue, car c’est un accro aux amphétamines. Dans cet état de manque, il interpelle les policiers et leur demande de le prendre en charge. Les fonctionnaires décident de le transporter dans un établissement psychiatrique, mais il ne veut absolument pas être interné. Face à sa résistance, un policier est légèrement blessé dans l’altercation. Le responsable de l’établissement ne veut donc pas le garder. Jonathan est désormais nu et placé dans une cellule de 3.5 m² au commissariat de Mortsel. Le magistrat demande alors aux policiers de le maîtriser pour lui donner un calmant. Les membres de la brigade d’intervention spéciale sont surnommés les Rambo. Ils vont donc lancer dans la cellule des pétards assourdissants dans cette pièce de 3.5 m².
Une intervention musclée
Le jeune prisonnier a peur et tente de se réfugier au fond de la cellule. À cet instant, six policiers équipés avec des matraques, des boucliers et des casques vont entrer dans cette minuscule pièce. Pendant deux minutes, les six personnes sont sur le corps du jeune prisonnier. Cinq coups de poing seront également administrés, à cet instant, le médecin administre un calmant à ce jeune de 26 ans.
Une enquête a été ouverte
Les policiers se rendent compte qu’il ne bouge plus. Le médecin examine alors le jeune prisonnier, son cœur ne bat plus. Après une tentative de réanimation, Jonathan Jacob est déclaré mort. Il a succombé à une hémorragie interne due à l’intervention excessive des policiers. Toute la Belgique a été choquée lorsque les images ont été diffusées à la télévision. Cette affaire remontre à 2010, mais une enquête a été ouverte. Le policier qui avait frappé, le jeune prisonnier a été renvoyé devant le tribunal correctionnel aux côtés du directeur de l’établissement qui n’avait pas voulu le prendre en charge.