Poitiers : une salariée d’un centre d’accueil tuée
Samedi matin à Poitiers, une femme de 39 ans salariée d'un centre social a été tuée à l'arme blanche. Une suspecte de 19 ans, qui était hébergée dans ledit centre, a depuis été placée en garde à vue pour "homicide volontaire".
Le drame a été révélé samedi après-midi par un communiqué de presse du conseil départemental de la Vienne. Plus tôt dans la matinée, aux environs de 8h45, une salariée d’un centre d’accueil pour femmes avec enfants a été tuée à l’arme blanche dans le centre-ville de Poitiers. Âgée de 39 ans, elle était originaire de Charente et vivait maritalement avec son compagnon et ses deux enfants.
Centre Presse rapporte que les policiers du commissariat de Poitiers sont intervenus pour interpeller une suspecte de 19 ans. D’origine guinéenne, elle venait d’être admise dans le centre « Cécile et Marie-Anne » avec sa fillette.
Une salariée d’un centre social tuée à l’arme blanche : personne n’aurait rien entendu
D’après la vice-présidente du Département en charge de la protection de l’enfance Rose-Marie Bertaud, « nos services de l’Aide sociale à l’enfance ont effectué vendredi un signalement de cette personne pour mise en danger de sa fille. Le juge a maintenu la jeune femme et sa fille dans le lieu de vie ‘Cécile et Marie-Anne’. »
Les faits seraient survenus sans que personne n’en soit alerté. La suspecte a depuis été placée en garde à vue pour « homicide volontaire ».
Les autres résidentes de l’établissement relogées
Le président du Département Bruno Belin a déclaré que « ce drame est tout ce que nous nous efforçons d’éviter au quotidien par l’action remarquable des services de l’Aide sociale à l’enfance. Le signalement effectué vendredi était le signe du risque extrême qui pesait. »
Il a ajouté qu’« une cellule psychologique a été mise en place pour les personnels et les résidents particulièrement choqués. Les trois femmes et leurs bébés ont été pris en charge dans d’autres établissements. Je tiens à apporter tout mon soutien au personnel du lieu de vie comme à tous les personnels de la Direction de l’enfance du Département. Et naturellement à la famille de la défunte. »