Le premier poisson à sang chaud découvert par la NOAA
Des chercheurs américains de la NOAA sont les premiers à avoir découvert le premier poisson à sang chaud.
Il existe bel et bien. Le premier poisson à sang chaud jamais identifié a été découvert par des scientifiques américains appartenant à la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), lesquels racontent d’ailleurs leur prouesse en long et en large dans la revue Science.
Ce poisson, connu sous de multiples appellations telles opah, lampris-lune, lampris royal, saumon des dieux ou par son nom scientifique lampris guttatus, présente ainsi la particularité de maintenir la température de son corps à un niveau supérieur à celui de son environnement, et ce pendant de longues durées.
Opah : le premier poisson à sang chaud découvert par la NOAA
Pour ce faire, l’opah fait battre ses nageoires pectorales de manière constante et rapide, également aidé par la disposition de ses vaisseaux sanguins. Le Figaro ajoute à son sujet qu’il peut mesurer jusqu’à deux mètres de long et afficher un poids d’environ 300kg. Le lampris-lune évolue plusieurs centaines de mètres sous le niveau de la mer, où les températures rencontrées ne sauraient dépasser la dizaine de degrés.
Le poisson, désormais aux côtés des oiseaux et des mammifères
C’est par un mouvement de nageoire que le sang de l’opah gagne en température, même si, à la différence des autres poissons, son sang ne se refroidit pas en passant par les branchies en raison d’un entremêlement adéquat de ses vaisseaux sanguins. Une mécanique renforçant sa performance musculaire et lui offrant ainsi un avantage certain face à d’autres poissons devant retrouver la surface pour voir leur sang se réchauffer. À noter que cette découverte place le poisson auprès de l’oiseau et des mammifères dans le rang des vertébrés capables d’évoluer durablement dans des environnement plus froids que leur propre sang.