Pilule de 3e génération : Informez-vous grâce au numéro vert
La pilule de 3e génération a entraîné une vague d’inquiétudes. Face à cette situation, un numéro vert a été mis en place par l’ANSM. Toutes les personnes désireuses d’obtenir des réponses sont invitées à joindre une équipe encadrée par des sages-femmes et des médecins.
Les pilules de 3e et de 4e génération ont été au cœur de l’actualité, ce qui a entraîné une vague d’inquiétudes. Selon le ministère de la Santé « Le débat médiatique actuel a généré de nombreuses questions chez les femmes, notamment utilisatrices de contraceptifs oraux ». Les utilisatrices qui ont opté pour ce contraceptif souhaitent avoir des réponses à leurs questions et il est parfois difficile d’obtenir une écoute. Face à ce contexte, l’ANSM a ouvert un numéro vert (0 800 636 636). Une équipe de téléopérateurs encadrée par des sages-femmes et un médecin est joignable du lundi au samedi de 9 à 20 heures. Le ministère de la Santé a indiqué dans un communiqué « Elles ont besoin d’informations fiables sur les pilules des 3e et 4e générations et doivent être rassurées et incitées à se tourner vers leur prescripteur pour envisager le moyen contraceptif le plus adapté à leur situation ».
Plusieurs moyens pour s’informer
La semaine dernière, la société Medialane a proposé une réduction du coût d’appel, le nouveau tarif devrait inciter les utilisatrices inquiètes à joindre une équipe composée de sages femmes. Dès le 16 janvier, une ligne spécifique (0810 57 54 00) a été ouverte, l’appel est facturé au prix d’un appel local. L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé propose sur son site un guide complet sur toutes les méthodes contraceptives (pilule, implant, préservatif masculin et féminin, patch, anneau…).
Au début de cette nouvelle année, les autorités sanitaires ont indiqué que les prescriptions des pilules de 3e et 3 générations seront restreintes. Il faut savoir que 2.5 millions de femmes sur le sol français prennent ce contraceptif. Elles présentent un risque cardio-vasculaire bien plus important que celle de la seconde génération. Les médecins devront les prescrire si une patiente ne peut pas supporter un autre contraceptif oral présentant un risque plus faible. Dès le 31 mars 2013, ces pilules ne seront plus remboursées selon la volonté de la ministre de la Santé.