Philippe de Villiers dénonce “la mort programmée du Puy du Fou”
La législation relative au bénévolat des spectacles vivants à but lucratif menace le Puy du Fou, estime-t-il.
Si Nicolas de Villiers est le président du Puy du Fou, c’est son père Philippe qui a été le premier à réagir dans les colonnes du Figaro. Mercredi, il dénonçait l’arrêté du 25 janvier dernier, permettant la mise en application d’une loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine.
Concrètement, elle encadre plus strictement la participation des bénévoles à des spectacles vivants à but lucratif.
“Une démarche liberticide”
Au quotidien national, Philippe de Villiers dénonçait une démarche “liberticide”, plaçant le bénévolat en “liberté conditionnelle”. Son fils pour sa part précise qu’“Il ne s’agit pas du contenu de la loi à laquelle nous avons été associés mais du contenu du décret et de l’arrêté récent qui sont très différents”.
Car un bénévole ne pourra pas, ajoute-t-il, participer “plus de huit fois par an à un même spectacle”.
Le cas du Puy du Fou
Or, 28 spectacles estampillés “Puy du Fou” sont organisés chaque année. Ils font intervenir de nombreux bénévoles qui s’engagent à y participer à 15 reprises par an.
Pour Nicolas de Villiers, il s’agit ni plus ni moins que de “la mise à mort d’un modèle, d’un état d’esprit”. Car “Un bénévole ne compte pas ses représentations et ne regarde pas sa montre”.
Désormais, le président du parc à thème attend du ministère de la Culture une définition plus précise de ce qu’est “un spectacle vivant à but lucratif”. Car parc et spectacles, rappelle-t-il, constituent “deux entités juridiques et géographiques distinctes”. Dans le cas où le spectacle Cinéscénie est concerné, Nicolas de Villiers prédit sa mort mais il garde espoir.