Pau : 6 mois avec sursis après avoir menacé de décapiter une enseignante
Lundi après-midi à Pau, un père de famille a été condamné à six mois de prion avec sursis et 500 euros d'amende pour avoir menacé de décapiter une enseignante. Durant l'audience, le prévenu a un peu plus reconnu des faits en partie niés durant sa garde à vue.
Le vendredi 22 janvier dernier à Pau (Pyrénées-Atlantiques), un père de famille d’une trentaine d’années s’était emporté auprès d’une enseignante en la menaçant de revenir pour lui “couper la tête”. La professeure, qui remplaçait la directrice de l’école, avait décidé de porter plainte suite à ces propos. L’homme avait ensuite été placé en détention, et durant sa garde à vue, s’il avait reconnu l’altercation avec l’enseignante, il avait nié toute menace de mort.
Jugé pour avoir menacé une enseignante : “j’ai peut-être dit des choses”
France Bleu Béarn Bigorre rapporte que lundi après-midi, le trentenaire a été jugé en comparution immédiate et condamné à six mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende. Lors de l’audience, le prévenu a pratiquement concédé les menaces émises à l’encontre de l’enseignante : “J’ai peut être dit des choses, sur l’énervement, que j’ai oubliées”. Il a par ailleurs présenté ses excuses aux enseignantes présentes ce jour-là et en particulier à celle qu’il avait ciblée dans sa menace de décapitation.
Il était venu récupérer un document dont il savait peu, ou rien
Vendredi dernier, le père de famille s’était rendu à l’école de ses deux filles pour demander un document de radiation. Un papier demandé par la mère mais dont l’homme n’était apparemment pas au courant. L’énervement était monté crescendo, avant que le trentenaire ne se mette à insulter et menacer les trois enseignantes. “Mes enfants, j’ai besoin de les avoir à coté de moi. Je ne pensais qu’à mes enfants”, a-t-il déclaré devant la justice. Le prévenu, présenté comme “parfaitement inséré” dans la société, a pour interdiction de paraître de nouveau à cette école et d’entrer une nouvelle fois en contact avec les victimes. Lesquelles ont obtenu, comme elles l’avaient demandé, un euro symbolique au titre des dommages et intérêts.