Parking : l’UFC Que Choisir dénonce l’envolée des prix
L'UFC Que Choisir alerte les consommateurs sur la hausse des prix des parkings engendrée par la facturation au quart d'heure qui va entrer en vigueur.
Le 1er juillet 2015, la facturation au quart d’heure va entrer en vigueur dans les parkings. Un dispositif adopté dans le cadre de la Loi Hamon. Cette mesure est censée alléger les prix payés par les automobilistes. Mais UFC Que Choisir, qui a réalisé une enquête sur près de 600 parkings, met en garde contre cette facturation au quart d’heure dont certains exploitants pourraient profiter pour faire gonfler les tarifs du stationnement.
Attention à la hausse des prix des parkings
Le constat de l’étude d’UFC Que Choisir est sans appel, “l’approche de l’entrée en vigueur du prix au quart d’heure a été l’occasion pour les exploitants de parkings, d’une inflation artificielle”. Sur les 588 parkings étudiés dans 183 villes françaises, « Le prix moyen d’une heure de stationnement, toutes tranches de tarification confondues, est passé de 1,90 euro en 2013 à 2,04 euros en 2015, soit une augmentation de 7,4 %, sans aucun rapport avec l’inflation de 0,8 % sur la période » selon l’association de défense des droits du consommateur.
Cette augmentation des prix est déjà à l’ordre du jour dans les parkings qui ont déjà mis en application la facturation au quart d’heure. Le prix de l’heure y a grimpé en moyenne de 17,9 % en moyenne. Une augmentation choquante et non justifiée pour l’UFC, qui estime qu’une augmentation de seulement 5,4 % suffirait à maintenir un chiffre d’affaires équivalent.
Bordeaux mauvais élève
Si Bordeaux vient d’être élue «ville la plus agréable» par les Français, il se pourrait que l’image de la ville en prenne un coup puisque la capitale girondine a connu une augmentation de 19 % de ses tarifs de stationnement. Lyon suit de près avec une augmentation de 14 %.
L’UFC Que Choisir tire donc la sonnette d’alarme et en appel aux élus afin que ces derniers défendent l’intérêt des automobilistes auprès des opérateurs privés.