Paris : violemment mis à terre pendant une prière de rue devant Sainte-Rita
En début de mois, alors qu'un groupe de personnes étaient en train de réciter une prière catholique devant l'église Sainte-Rita de Paris, l'une d'entre elles s'est levée pour asséner un violent coup de poing à un passant. Aucune plainte n'a toutefois été déposée.
La vidéo n’est, semble-t-il, plus accessible sur le réseau social Facebook, où elle avait été postée le 19 août dernier. Les faits qu’elle dépeint se sont déroulés devant l’église Sainte-Rita, à Paris. On y voit un groupe de onze personnes en train de réciter, agenouillés dans la rue, une prière catholique.
C’est alors qu’un homme vient à passer derrière elles. eu de temps après, un participant de la prière se lève et assène un violent coup de poing au passant au question, lequel tombe directement au sol. D’après une source policière contactée par metronews, la police était alors intervenue mais aucune poursuite ne sera engagée contre le groupe catholique. En effet, l’homme agressé était déjà parti à l’arrivée des forces de l’ordre et il n’a, depuis, pas déposé de plainte pour l’attaque dont il a été victime.
Homme frappé durant une prière de rue : pas de plainte
Le pourquoi de cette agression nous est expliqué par l’auteur de la vidéo, un chanteur de “rap anticommuniste” se présentant comme “issu d’une famille de chrétiens et descendant d’une longue lignée de patriotes”. Pour lui, le passant ayant reçu le coup de poing jouait une musique anarchiste et antireligieuse du genre “‘ni dieu ni maître, religion piège à c..s’ […] l’un des nôtres a fini par ne plus tolérer l’offense à la prière”. Ne condamnant visiblement pas le geste, l’auteur de la vidéo estime même qu’“en réalité [il] relève uniquement de la légitime défense”.
le jour de l’évacuation de l’église Sainte-Rita
Rappelons que le 3 août dernier, les CRS avaient évacué de force l’église Sainte-Rita, alors occupée par une trentaine de personnes opposées à sa démolition. Parmi elles, le maire Les Républicains (LR) du XVe arrondissement de Paris Philippe Goujon, pour une opération notamment dénoncée par le député LR Éric Ciotti et le vice-présisent du Front national (FN) Florian Philippot. L’agression du passant est d’ailleurs intervenue le même jour.