Paris : violée sur le Champ de Mars, ses agresseurs présumés interpellés
En début de smaine, les autorités policières ont interpellé trois personnes suspectées d'avoir, le week-end dernier, violé une jeune femme sur le Champ de Mars. La victime avait rencontré l'un de ses agresseurs sur Facebook.
L’enquête a sensiblement progressé en l’espace de quelques heures. Lundi, les policiers du 3ème district de police judiciaire (DPJ) ont ainsi procédé à trois interpellations, concernant tout autant d’individus suspectés d’avoir violé, le week-end dernier, une jeune femme sur le Champ de Mars (VIIe arrondissement de Paris).
La victime en question, âgée de 18 ans, avait été chassée il y a peu de chez sa mère suite à des querelles familiales. Elle aura fait la connaissance d’un jeune homme sur le réseau social Facebook, et les échanges virtuels de s’être concrétisés dimanche dernier où ces deux personnes se sont ainsi rencontrées physiquement à Barbès (XVIIIe).
Elle aurait été violée par un homme rencontré sur Facebook
Elle et lui prennent ensuite la direction du Champ de Mars. Et alors qu’ils boivent “du coca” et se nourrissent “des fraises et des raisins”, le jeune homme est rejoint par plusieurs autres individus. Dans un premier temps, il était question de quatre complices, mais il apparaîtrait que ces derniers n’étaient finalement qu’au nombre de deux.
La jeune femme est alors violée par le trio. Elle sera découverte lundi en début de matinée “hébétée”, en pleurs et partiellement dénudée. D’après les premiers éléments communiqués de l’enquête, la victime aurait de même été bâillonnée et frappée par ses agresseurs. Lesquels auraient prémédité leur acte de par la présence de couvertures sur les lieux du viol.
Des agresseurs travaillant dans la prostitution ?
Les trois violeurs présumés, tous âgés de 17 ans, ont été interpellés au lendemain des faits alors qu’ils s’apprêtaient à retrouver l’Allemagne où ils ont élu résidence. Le Parisien rapporte qu’ils ont été présentés à un magistrat du parquet des mineurs de Paris puis placés en détention provisoire.
Pour les enquêteurs, les suspects pourraient faire partie du milieu de la prostitution, la victime ayant ainsi déclaré avoir entendu les mots suivants de leur bouche : “On te tue si tu ne viens pas faire la p..e avec nous“.