Paris : un gendarme de la Garde républicaine accusé par une femme de l’avoir violée
Il y a quelques heures, une plainte a été déposée par une femme disant avoir été violée par un gendarme de la Garde républicains dans la nuit de dimanche à lundi, à Paris. Selon une source proche de l'enquête, ces deux personnes se connaissaient.
Les faits se seraient produits dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 juillet dans le VIIIe arrondissement de Paris. Une femme à l’âge non précisé affirme avoir été violée vers 3h30 par un gendarme de 24 ans dans l’enceinte de la caserne de la Garde républicaine. La victime aurait accompagné le militaire jusqu’à sa caserne et plus exactement à son appartement situé au 1er étage. Citée par Le Parisien, une source proche de l’affaire indique qu’à ce moment-là, le gendarme “aurait demandé à la jeune fille d’avoir un rapport sexuel” avec lui. Rapport qui aurait été refusé par l’interlocutrice.
Gendarme de la Garde républicaine accusé de viol : garde à vue et enquête ouverte
Le gendarme aurait alors fait fi de ce refus et se serait jeté sur cette femme, la violant sans préservatif. La source souligne que ces deux personnes se connaissaient. La femme aurait réussi à rentrer chez elle en taxi, avant d’appeler un proche qui a à son tour appelé les pompiers pour prendre en charge la victime. La Direction Générale de la Gendarmerie Nationale a depuis confirmé le placement en garde à vue du miliaire et l’ouverture d’une enquête pour viol confiée à la SR (Section de recherches), en restant prudente dans ses propos : “Il est encore tôt pour avoir des éléments. Les investigations ne font que commencer.”
Deux DPJ saisis puis dessaisis de l’affaire
On nous précise que la Section de recherches a récupéré le dossier après que les 1er et 3e DPJ (District de police judiciaire) en ont été saisis puis dessaisis par le parquet de Paris. Lundi après-midi, suite au dépôt de plainte de la femme, le mis en cause était donc en garde à vue. Rappelons, comme l’indique le site du ministère de l’Intérieur, que la Garde républicaine, “élément essentiel au bon fonctionnement des institutions”, remplit des “missions de sécurité publique et de représentation protocolaire”.